Le X-File de CENTER7 : Fiche n°3 : Nico

• Ton surnom : lequel? Celui quand j’étais petit? « Guéri » parce que quand tu es petit tu utilise le nom de famille et tu le raccourcis à 2 syllabes! Pas si cons que çà les petits…
• Ton âge : c’est indécent comme question! 38 ans!
• Ta couleur préférée, et pourquoi : vert foncé et toutes les couleurs Terre car c’est discret comme moi
• Ton meilleur coup au squash : le service, c’est là où je commets le moins de fautes
• Ton ou tes joueuses et/ou joueurs préférés : je n’ai pas assez de connaissances sur les joueurs de ce sport mineur. Mais j’aimais bien Dugarry au foot surtout sa période Birmingham mal connue
• Ce que t’aime dans Center 7 :  la multiplicité des conversations légères qu’il peut y avoir en un vendredi soir  pour te faire oublier ta semaine passée
• Une qualité que tu apprécies, dans le squash ou dans la vie : l’honnêteté de celui qui doit racker sa tournée parce qu’il a fauté
• Un défaut que tu détestes, dans le squash ou dans la vie : la résignation sauf celle de celui qui doit racker sa tournée parce qu’il a fauté
• Un plat  : godiveaux/polenta à l’ail de ma nounou de Thônes (74), un truc light avant un squash quoi…
• Un film : avec de l’absurde genre Fargo des Coen que je préfère d’un poil de Bridges au Big Lebowski
• Un album : Amnesiac de Radiohead parce qu’il décrit musicalement le monde d’aujourd’hui et de demain
• Un livre : Le roi se meurt de Ionesco, un bijou théâtral à qui je dois mon salaire mensuel depuis 2002
• Un passe-temps ou un hobby : je suis scorophile comme François Bégaudeau
• Une devise ou un proverbe : « ce n’est pas parce qu’on a servi à rien cette fois-ci qu’on ne sera pas capable d’être inutile la prochaine fois » qui est valable pour tous les branquignoles de Center 7 notamment

CENTER 7 / CENTER 4 – 20 novembre 2015

Les mouches ont changé d’âne

Une très belle passe d’arme s’est jouée ce vendredi 20 novembre. Les quelques spectateurs présents ont pu apprécier et ressentir l’intensité étouffante de la rencontre. Quatrième match de R2 pour Center 7, à domicile contre les guerriers de Center 4.

Côté infirmerie, nous sommes plutôt bien fournis en ce moment. Deux côtes fêlées pour Eric (merci qui?), un dos en vrac pour Phil, une épaule douloureuse pour Loïc, une lombaire récalcitrante pour Yo. On rajoute à cela une condition physique de koala en pleine sieste pour Nico et Titi…bref, un choix compliqué pour constituer mon équipe. Nous avons depuis quelques mois instauré des séances hebdomadaires d’entraînements pour affûter nos jeux, mais je dois dire que nos vessies travaillent plus que nos muscles…mais à la vue de nos résultats, SURTOUT ne changeons rien.

Pour cette soirée, je décidais d’aligner l’auvergnat (notre Seb aux grands compas), notre rebelle (Flo), notre pitbull (Jeff) et finalement le Titi qui n’avait pas repris la raquette depuis 2 mois. Cela ne laissait que très peu de marge de manœuvre mais j’avais confiance en cette équipe, persuadé qu’ils étaient prêts à laisser les poumons sur le parquet. Belle équipe également que celle de nos adversaires de la 4 avec dans l’ordre Thomas, Quentin, Damien et Martin. CHAUD les marrons !!

• C’est le Flo en 2 qui ouvre les hostilités. Départ très très compliqué, il se retrouve mené 3/9 au bout de quelques minutes. Quentin est précis et présent au T. Puis le Flo allonge les balles de 50, plus collées aux transversaux et nous pose une série de 8 points consécutifs pour finalement empocher le 1er jeu 11/9. C’est bon ça !! Même tempo dans le 2ème jeu, Flo impose son rythme et fait la course en tête jusqu’à 7/4. Et là, c’est l’effet inverse qui se produit, Quentin joue des doubles murs à bon escient et colle bien ses parallèles, Flo est dépassé et fait quelques fautes et mauvais choix sur les points importants. Il perd les 3 jeux suivants à 8, 6 et 8.
  

  3/1 pou la 4

• Le Titi rentre alors sur le court avec la ferme intention de rapporter des points à l’équipe. En terrible manque de jeu et de physique, la faute à un zona intempestif, il sait que la partie ne sera pas simple. Va falloir prendre des risques et éviter de faire durer les échanges surtout que Martin ne craquera pas physiquement. Le jeu 1 est haché et serré. Martin laisse échapper 1 balle de jeu et c’est le Titi qui prend le premier 13/11. Par contre il est déjà cuit. Que faire, que dire ? Le coaching est très important à ce moment là : fais pas de fautes et marques des points !! on ne peut pas être plus clair je crois ! Message compris mais pas entendu. Titi mène souvent les échanges mais fait des fautes car la prise de risque est importante. Martin est super clean, distribue et joue intelligemment. 11/4, 11/6, 11/4 pour Martin sur la suite.
  

  3/1 pour la 4

Les patates sont au fond du sac. On ne peut espérer que le nul gagnant et encore…il faut gagner les 2 rencontres suivant 3/0 et 3/1 pour cela.

• Le Seb nous a fait un super Open le WE dernier. Je mise beaucoup sur lui. Il tombe sur un Thomas humble, voir défaitiste au départ, sur qui il aurait fallu que j’use plus de pression psychologique à ce moment là, pour encore plus le déstabiliser…erreur de capitaine dirons-nous. Mais Thomas est un saint homme et cachait bien son jeu. Il nous fait un départ canon, il est partout, il est précis aussi bien devant que derrière, il rentre des double murs bluffant. Perso, je ne l’avais jamais vu jouer aussi bien. Seb ne sait pas quoi faire et prend peur à poser devant. 11/8, 11/8 pour Thomas sur les 2 premiers jeux. Puis Seb décide de rester au T, de relancer propre sans prise de risque. Thomas court plus que Seb et reste derrière. Il se met enfin à faire des fautes, 11/5 pour Seb dans le 3ème. Se déroule alors devant nos yeux un 4ème jeu de folie et d’une intensité rare. Thomas reste sur son rythme des 2 premiers jeux et mène 9/5 sans coup fait rire. Seb aime bien se retrouver dos au mur, il oublie tout dans ces moments là. Il recolle à 9 et s’en suit une série de « à toi, à moi » interminable. J’ai les bonbons qui collent au papier, le Titi à côté lui a les cheveux droits sur la tête (faut dire que c’est pas très dur ça). On se dit que la cabane va tomber sur le chien (*). Le score monte jusqu’à 17 égalité. Thomas passe devant à chaque fois et s’octroie 7 balles de match, oui oui j’ai bien dis 7 !! Seb recolle à égalité à chaque fois. Les points sont acharnés, les corps démembrés, les regards hagards, les hurlements salvateurs. Une vraie ambiance de corrida. Et c’est finalement notre Seb qui ramène les oreilles et la queue. Les mouchoirs blancs volent dans la foule en délire, les spectateurs éructent de joie. C’est beau le sport quand même !! (*) vous l’aurez remarqué, je suis albaladejophile

3/2 pour la 7

• En capitaine inquiet que je suis, je me met à faire le bilan et à compter les points. Il faut impérativement que le Jeff nous plante un 3/0 dans le dernier match. Et nous avons à ce moment là 16 points de retard. Mon estomac est sous-vide, vite une Radler !! Jeff à une sorte d’aura autour de lui. Il arrive souvent à faire déjouer. Il est gaucher et à une grinta du feu de dieu. Il joue Damien pour le match décisif. Je décide à ce moment là de ne rien lui dire sur le bilan comptable, il sait juste qu’il faut gagner 3/0. Damien est hyper motivé mais il n’a jamais joué le Jeff. Il est gêné par la place que prend Jeff avec l’envergure de ses gestes. Beaucoup d’échanges en revers lobbés croisés au court de la rencontre. Jeff prend les 1et et 2ème 11/6 et 11/6. Plus beaucoup de marge. Si Damien marque 5 points, il y a égalité parfaite. Si il marque 4 points maxi, c’est la 7 qui gagne et si il marque 6 points c’est la 4 qui gagne. Nous sommes liquéfiés avec le Seb. Départ canon du Jeff : 3/0 puis 7/1. L’espoir renaît. Puis 7/3, puis 9/3, 9/4…je ne peux plus parler. On se regarde avec Seb, on a les miquettes, les mains moites et les pieds poites…service du Jeff, 2/3 échanges, une balle au milieu, une volée revers qui va s’écraser devant à droite… ALLELUIA, ALLELUIA !! On récite le Notre Père, on se tape dans le dos, on embrasse le saint houblon,  les zygos sont au taquet, Jeff manque même de me violer quand je lui apprend la nouvelle !

Belle ambiance, beaux adversaires, beau squash, belle soirée quoi.
Je vais me coucher après un repas bienvenu et quelques tournées, repu de cette belle victoire. Vivement la suite.

La joie, comme arme tu porteras. Le rire, en vie te préservera. L’amitié, grandir te fera. L’union, résister te permettra.
Yoda