CR Soirée équipe : Center 7 / Echirolles 2. Mais pourquoi il demande LET ??!

MAIS POURQUOI IL DEMANDE LET ??!
Le capitaine a dit : »On joue contre Ikebana le 9, qui est dispo ? » »Non, m’est trompé…on joue contre Echirolles  au break, qui est dispo ? »C’est finalement à Center que nous nous retrouvâmes… mais bien un vendredi 9 et effectivement contre Echirolles,  et là je dis bravo captain’ !
Tous à l’heure, les 4 furieux du godet tapotaient la baballe sur le 1 en attendant les visiteurs échirollois.Les gammes, quand c’est bien fait, ça peut impressionner l’adversaire. Mais là non, pas de danger. C’est plutôt la tôle que l’on chauffait.Avec un Flo qui n’a pas joué depuis 4 semaines, un Yo et un Jeff chargés de la veille, plus un Philou en perte de confiance, nous n’étions pas rassurés sur le sort de la rencontre.Qu’à cela ne tienne, quand il s’agit de mettre le matos sur la table, on peut compter sur les gars de la 7.Le traditionnel protocole se mit en place. Remplissage des feuilles de match, serrage de pognes aux adversaires, enfilage des maillots (tiens, au moins une bonne nouvelle, Yo avait oublié le sien), motivation des athlètes, on était prêt pour la bagarre.
A Jeff de commencer contre Max. Pas le filet de bave habituel au coin des lèvres…mauvais signe. Le premier jeu fut compliqué. Si cela avait été un alexandrin, cela aurait pu ressembler à çaParallèle coup droit, lob, parallèle revers, downDouble mur à droite, double mur à gauche, not upVolée revers, bois, volée revers, bois, smash, strokeService, out (il m’a dit nické mon alexandrin ce con).2 balles de jeu contre Jeff à 8 dans le premier jeu, nous avions les poils du fessier qui frisotaient car nous comptions sur un 3/0 pour prendre de l’avance.Quelques bulles perlaient à l’épissure de ses lèvres, un signe qui ne trompe pas. Jeff s’arrachait sur cette fin de jeu pour ne plus rien laisser. 12/10 pour le Jeffouille. Puis il garda le contrôle sur les 2 jeux suivants pour l’emporter 3/0, tel que décrit dans notre plan de bataille initial (12/10, 11/5, 11/9).
Au tour du Philou contre Fabrice, un dur au mal.De bonnes sensations dans l’ensemble en ce début de match, j’avais l’impression de ne pas trop mal me démerder. Mais force était de constater que ce n’était pas suffisant puisque je perdis le premier 10/12 malgré 2 balles de jeu pour moi.Je m’appliquais par la suite sur mes amorties…elles étaient bien mes amorties…qu’est-ce qu’elles étaient bien mes amorties. Mais à chaque fois, pas le temps de tourner la tête qu’il était déjà sur la balle ! Je me fis decheniller dans le second.Coaching de mes potes. Allonges et colles tranquille au fond en revers si possible et attends…puis la lumière fût. Je commençais à le faire douter. Mais avec cette tactique, les rallies s’enchaînent et c’est sur le physique qu’il faut compter. S’en suit un interminable « à toi, à moi » dans le 3ème qui nous amena sur un 16/16. Un 3ème que j’arrachais 18/16 au final, non s’en mouiller la culotte et sauvant accessoirement 3 balles de match.Je me sentais bien, pas sur la réserve, et je continuais dans ce schéma à marteler au fond et à prendre l’initiative d’une attaque au bon moment sans grosse prise de risque.Merci les gars, coaching gagnant, sans vous je ne m’en serais pas sorti. Je pris le match 3/2 avec la satisfaction du devoir accompli et quelque part, un goût de déjà vécu (10/12, 9/11, 18/16, 11/7, 11/4).
Le petit Flo ne supporte pas l’injustice, et ça depuis l’âge de la culotte courte.Nous sommes à l’automne 75, les feuilles du grand saule pleureur volent au vent et recouvrent le parvis de la court d’école. Le petit Flo est en CE1, c’est l’heure de la récré, il court se mettre à l’abris des regards derrière le buisson, celui qui est à côté des toilettes. Il sort son Topset de sa poche, le regarde avec les yeux de l’envie, l’ouvre…mais il n’aura pas le temps de le porter à la bouche que deux grands CM2 le chopent par le colbac, lui arrachent le précieux et fuient tels des sales voleurs. A ce moment là, il aurait voulu arrêter de vivre.Flo ne supporte pas l’injustice. Comme le jour aussi ou il pris un 3/20 pour un hors sujet dans un exposé sur la bataille d’Austerlitz par cette salope de Madame Pognard.Non, Flo ne supporte pas l’injustice.Alors vous pensez bien que quand on lui met un No Let alors que dans sa tête, c’est évident, il y a Stroke…ben il explose. D’autant plus que les éléments étaient contre lui, et la plupart des décisions aussi.L’histoire ne dira pas si c’était un No Let ou un Stroke, voire même un Let. Ce qui se passe sur le parquet reste sur le parquet. L’histoire racontera seulement qu’il y eu explication de texte entre gentlemen, Flo et l’arbitre du soir Jeff, pendant le match, après le match, avant le repas, pendant le repas, après le repas.Le résultat du match est anecdotique car Flo en manque de forme et de jeu, ne pouvait l’emporter sur Laurent (7/11, 8/11, 11/8, 3/11).Mais la fin de l’histoire verra les 2 compères se quitter sur une bise et des mots doux par whattsapp interposé…et qui sait, après, peut-être y a t’il eu plus, car affinités finalement.
Au Yo de finir le job, contre Jean, une vielle connaissance.Et oui, c’est bien beau de faire le kéké en soirée, de pogotter dans la fosse, de faire miroiter ses pecs devant des donzelles en chaleur, et de boire plus qu’il n’en faut.Tu n’as plus 20 ans mon gars, et faire ça une veille de match par équipe, ça pardonne pas.On veut une sanction Captain !!Les coups sont laborieux, il faut qu’il tape comme un sourd pour essayer au moins dépasser la ligne.Les pas sont lents. Les choix sont mauvais. Et Jean joue bien. La perte du 1er confirme les faits.A 10/10 dans le 2ème, on sent comme une pointe d’anxiété sur le visage du Yo, et sur les nôtres aussi. Deux fautes de Jean scellèrent le sort du jeu.Prévenu, Yo dû pratiquer un sortage de doigt en règle dans les 2 jeux suivants, pour finalement l’emporter (8/11, 12/10, 11/6, 11/6) et donner les 3 points de la victoire à l’équipe.
C’est bien le squash quand même.Des bisesPhilou
NB : à mettre sur l’ardoise, la tournée du Yo pour apparat non réglementaire. Petit Flo, lui, s’est acquitté de la sinne.