J5- Un vendredi soir de l’automne 2018- Déplacement « chez » Gières1
Les plus grandes légendes comme les gentillets contes pour enfants se nourrissent de fantaisies et d’incertitudes…
Il était une fois dans un monde de parallèles, un tendre poussin au rêve le plus fou: petit oisillon voulait devenir albatros. Mais mère Nature avait été dure avec lui, en plus de lui avoir légué une silhouette malingre, elle l’avait en effet assujetti à une vilaine tache, la gestion de ses frères de Center3. Le soir étendu dans son nid douillet mais épuisé par les affres bimensuelles de ces losers, il aimait s’évader dans des pensées heureuses et enfin victorieuses. Il s’imaginait en héros de plumes protégeant de ses ailes des âmes humaines en peine, lâchement foudroyées par le destin. Il se voyait le buste altier affrontant les pires prédateurs dont l’abominable calendrier de R2, seul mais conquérant, défendant les vraies valeurs de la vie: le plaisir des gouttes de sueur qui dégoulinent lentement sur le corps excitant l’épiderme, la sensation de fraîcheur de la chopine se répandant sur les collines de ses lèvres asséchées par l’effort, et le bonheur intime de piauler durant les douches masculines collectives. Une nuit de vent favorable et honnêtement contre toute attente réaliste, le Dieu Bernard Diomède vint lui susurrer à l’oreille interne qu’il avait été désigné Messie de la 7, si! Le bec bé, des heures durant, il cherchait une logique à cette énigme. Mais la réfection n’étant pas son fort (ce n’est pas moi qui le dit… je l’écris), il se perdit dans un dédale d’hypothèses obscures, se voyant tantôt proposer des programmes grivois à Arte pour regonfler leur audimat et autre chose, ou encore s’imaginant devenir pape pour donner enfin un conseil pertinent au cardinal Barbarin. C’est alors qu’il s’esseulait dans ses errements cognitifs que la magie opéra et scella son sort: son GSM vibra et chanta une poésie mélodieuse: « salut Dugland, c’est Thechief, çà te dirait de connaitre pour une fois l’extase, la vraie, celle avec avec des hommes, des magiciens, des esthètes de « je te la mets où je veux quand je veux »… qui sont que 3 pour la prochaine rencontre euh, s’te plait! Dis oui, dis oui, dis oui!!! Mais relax quand même, on joue que dans 10 minutes ». Le neurone de l’oisillon, ahuri par la question de maître Balbo ricocha contre les parois internes du cervelet et notre nouvel héros lâcha instinctivement un « ouais trop cool! » d’adolescent retardé se prenant la vie en main devant les Replay de Chica Vampiro. Ce soir, il évoluerait avec ses inspirateurs, ses modèles, ses idoles qu’il adulait depuis son oeuf: Thechief Balbo, Theancientchief Chang et Thehandkerchief Guérinot. Alors, tout le monde peut comprendre l’angoisse montée en lui et la volonté de poser une galette sur le parking du club expliquant ainsi son retard et la présence impromptue de ce grumeau de pomme de terre nouvelle sur la joue droite. Tout le monde peut comprendre cette excitation survoltée avant son match faisant pâlir de jalousie tous les cabris albinos atteints de Parkinson. Tout le monde peut comprendre cette fierté de travestir son survêtement en substituant sur celui-ci et à l’aide d’un ruban adhésif noir, le pathétique 3 par un 7 homérique. Il sentait la gloire parcourir son corps fin mais désormais musculeux, de sa choupinette queue aux carnassières mandibules d’autant que la réussite de Center 7 se drapait quant à elle de la couleur de la défaite (qui est la même que celle de la victoire!?), jaune orangé couleur bière:
- Thechief battait sans panache Laurent Braud 3/2
- Theancientchief convalescent subissait la logique et le plysique de Nicolas Gaude 0/3
- et Thehandkerchief pouvait sortir ses petits mouchoirs et la thune de la tournée après l’humiliation de Mandrin Mouchet 0/3

Galvanisé par la découverte de la virilité et par le défi fou de cette situation désespérée, le poussin pouvait entrer sur le court et devenir albatros explosant notamment Christophe Spinello 3/0. Et s’il offrait ainsi le point du match nul perdant à ses nouveaux amis , il se couronnait lui du titre le plus honorifique chez les palmipèdes, celui de »vaisseau de guerre ». Les femelles présentes dans le public se jetèrent hystériquement sur le corps offert du génie pour débuter énergiquement chaire contre chaire leur parade nuptia…
« Ouhouh Matthias, mon canard, réveille-toi! Tu dors là, en plus tu ronfles! Alors bouge, retourne dans ton équipe de Center3 et allez vous entrainer, parce que le prochain match, c’est THE derby la 3 contre la 7 et on va bien vous « casser vos petites pattes arrières … »
Nico

C’est où qu’on mange !!!?
Depuis tout temps, le déplacement chez nos adversaires du jour (Ikebana) n’a jamais motivé grand monde chez les membres de Center 7.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cet état de fait :
– L’ambiance du club, qui on peut le dire n’est pas à se casser le cul parterre.
– La qualité des courts avec ses murs bleu piscine, son odeur de javel et sa moiteur incitant plus à se laisser aller sous les gestes experts d’une masseuse THAI que de se violenter pour aller chercher un double-mur assassin.
– La restauration et les boissons inexistantes au sein de l’établissement et dieu sait que pour une équipe vieillissante comme C7, c’est une caractéristique essentielle.
C’est donc assez naturellement et en partant du postulat « le squash c’est bien mais l’important c’est l’after » que nos 4 sélectionnés du soir déclinèrent, sans trop réfléchir, l’invitation de manger un repas organisé par nos hôtes.
Sur ce, nos 4 compères se retrouvèrent sur l’A48 à 19h40 sous une pluie battante dans une Peugeot 308 bleu police qui au vu de la carrosserie a dû servir de barricade sur les différents barrages de Gilets Jaune. On profita du temps de route pour chercher un restaurant à proximité de villefontaine capable de nous recevoir vers 23h. Après de multiples tentatives infructueuses, force est de constater que l’affaire était mal engagée. Qu’importe, on a tous les 4 de la réserve et avec un peu de chance on jouera sur 2 terrains en mode rapide. Que nenni, 3 rencontres se déroulaient ce soir donc autant dire que l’espoir de finir tôt s’envolait.
Le temps de saluer l’assemblée, de remplir la feuille de match et de taper la balle 5 mn, on lançait le premier round celui des n°4 soit Jeff vs Samir. Après une entame endormie et la perte du 1er acte, notre gaucher trouve la longueur et casse les pattes de Samir avec ses doubles murs. Il prend largement le dessus et remporte assez facilement son duel 3 jeux à 1. Pour l’anecdote ce match fut arbitré par moi-même suppléé par Sylvain Romba ce qui permit d’apaiser des tensions prêtes à dégénérer du côté de Samir.
Autour de Flo de rentrer dans l’aquarium vs le jeune Francois Barnouin. Fort de sa belle prestation au tournoi d’Echirolles et d’un adversaire connu pour être fragile dans la tête, chacun de nous s’attendait à une simple formalité pour notre grand gaillard. Mal nous en a pris, le jeune Ikebanaien a gagné en confiance et de la solidité avec. Rapide et précis, il prit l’ascendant sur Flo sans jamais lui lâcher les couilles. Résultat, Flo perd cette confrontation 3/1.
Le 3ème match oppose Mr Propre à Dorian Monin. Un nouveau sur le circuit de R2, qui a déjà un fait d’arme reconnu à son palmarès : victoire sur Serge notre président la journée précédente. De son côté, Phil n’était pas dans les meilleurs dispositions (peu de temps de jeu et une charge accrue au taf). Le 1er jeu confirmait nos craintes avec un 6-11 sans appel. Un coaching performant et contradictoire de flo et yo mais surtout la capacité de Phil à se remobiliser en jouant juste lui permit de remonter au score et de l’emporter sans accrocs 3 jeux à 1.
Restait à votre narrateur de finir le boulot en remportant son match pour assurer la victoire (simple quoi !!!). Petit soucis (par la taille) en perspective, c’est Mr Romba qui se profilait comme adversaire, et un Romba chez lui… après un début de jeu prometteur 7-3, une addition d’événements telle qu’une panne de lumière, une balle crevée et il faut le dire un niveau de jeu trop gentil changèrent la donne et c’est donc logiquement que Sylvain Romba mena 2 jeux à rien. L’affaire semblait mal embarquée et (au vu des 2 premiers jeux) le match nul perdant nous pendait au bout du nez. Seulement voilà!!! (les meilleurs connaissent tous ça) une déconcentration, un relâchement coupable de Sylvain et il faut le souligner une défense opportuniste me permit de lui voler le 3ème jeu. Ce jeu pris ne fut pas suivi d’autres mais il sonnait comme une victoire car il nous offrait le nul gagnant sur l’ensemble de la rencontre.
Le temps de prendre la douche, de boire une canette de bière congelée, il était déjà 23h30 passé. Autant dire que trouver un endroit pour manger un bout à cette heure ci était mission impossible, alors quand Sylvain nous proposa de venir au fameux restaurant Turc « le bosphore », c’est (cette foi-ci) sans minauder que nous acceptâmes. L’assiette Kébab bien copieuse accompagnée de 2 autres bières voire une chartreuse étaient vite ingurgitées, les conversations et les débats s’enchaînaient ainsi que les minutes. On reprenait la route à 1h30 avec le sentiment d’avoir passé en fin de compte une bonne soirée.
Votre dévoué YO

J4- Vendredi 07 décembre 2018- Réception de Crolles1
Ou sur le papier, le match des séniles du Grésivaudan contre les grabataires de l’agglo grenobloise, à rendre jeunot les dinosaures en fourrure courte. Ainsi et dès 19H30 alors que Crolles1 mène déjà 3 bières à 2 (un présage?), une odeur de boules se dissipe dans le vestiaire, normal dans un local masculin… sauf que pour cette rencontre c’est bien le relent de la naphtaline qui se répand au fur et à mesure que les costumes gris ne viennent se pendre sur le porte-manteau marron. Les années 1960 sont là, de retour, on les sent comme ces chaussettes de la journée réajustées dans les ASICS ou cet entre-jambes une énième fois reconditionné dans ce put »n de short qui a visiblement rétréci avec le temps. Et ces vieux se saluent affablement réanimant avec légèreté les sujets de conversation de leur époque: la poitrine d’Anita Ekberg, le bikini d’Ursula Andress, ou encore les seins d’Elizabeth Taylor (jeune), la politique c’est important, n’est-ce pas mon Général?. « Je vous ai compris ». « Mais faut lancer les matches parce qu’il y en a qui bosse quand même… »
Du coup, les 4 se lacent et se lancent: Papy Yoyo contre Yvan Reynard. Notre Guillemin est chaud et claque tout partout (madame aurait été contente) 11/3, 11/4 avant de péter net une durite. Sans rythme et précision, c’est le malin Reynard qui reprend du poil de la bête pour égaliser à 2 jeux partout dans une ambiance tendue coté CR7. Heureusement et grâce aux « bouge-toi le cul » avisés de ses partenaires, Yoyo l’emporte dans le dernier. 1-0. Ouf!
Les 1 enchainent: Grandseb, de retour d’un mois de croisière Costa animée par feu Julien Lepers contre Seb Lasserre. Sur le papier c’est serré. Mais sur le parquet on sent que lui l’Auvergnat est heureux de se mettre au diapason de tout CR7. Notre petiot vieillit. Il fait des coups de merde. Il picole. « Grandseb, nous te souhaitons un bon retour dans ton équipe de toujours: la notre ». En effet, malgré un jeu concédé, c’est le Crollois qui maitrise la tactique de l’ensemble du match et l’emporte 3 jeux à 1. 1-1. Merde!
Les 2 suivent: Nico contre Julien Chanut. Dès la chauffe, le constat est clair: le bas du dos du visiteur couine, ses déplacements seront limités. J’enchaine sérieusement les 2 premiers jeux sans trop y penser avant de faire une Yoyo, une action philanthropique désintéressée et…inutile: je pense au bien-être de mon adversaire. Mais pourquoi penser? Les femmes arrivent très bien à vivre sans, alors pourquoi pas moi? Et c’est en revenant à cet axiome limpide que j’ai pu achever mon estropié grinçant, 3 jeux à 1 également. 2-1 pour nous. Yeah man!
Les 3 terminent: le crabe Balbo contre Stéph’ Platel. La gagne est au bout alors çà joue sérieux et notre captain ose, court et réussit pendant un jeu. C’est beau, efficace mais illusoire: il est carbo à refaire sortir les grumeaux! Ah, c’est sûr que pour bloquer des ronds-points il est là notre gradé, fier comme un bolchevik mais dès qu’il s’agit de se bouger le cul, terminé, il n’y a plus personne de fiable dans le sovkhoze. Bref, le Platel retourne progressivement la situation et gagne à son tour 3 jeux à 1. 2-2. Ouinnnn!
Au final et sous les yeux humides de Philou et de Jeffouille (certainement les éclats des bulles des bières): une défaite au match nul, une tournée pour Nico pour non port du tee-shirt réglementaire, et une tournée pour Balboose pour résultat le plus consternant de CR7 ce soir (au point près avec Grandseb). De toute façon, moi j’étais plutôt buste de Gina Lollobrigida.
Nico

Jouer contre Gières quand on n,a pas gagné encore un match de la saison donne des sueurs froides au capitaine toute la semaine qui précède.
Mais le ciel s’éclaircit quand Mandrin a un tournoi de racketlon, que Spinello accompagne des filles à un tournoi 3ème série et que arnaud desprez peine à revenir de blessure!!!
Center 3 Reçoit donc l’équipe de Gières le torse bombé!
Martin ouvre le bal en numéro 3 contre Laurent Braud;
Résultat 3/0 pour Gières mais Martin a gagné la bagarre des pouces levés; on est vraiment trop fair play center 3 à tel point qu’on fait briller l’adversaire qui n’en demandait pas tant..
Center3:0/Gieres:1.
Matthias doit jouer plus tôt que prévu afin de libérer Jeff:
« Ah tu veux partir plus tôt Jeff sans même rester dîner? » eh ben vas y prend 3/0 sec et rentre à la maison te reposer.
Center3:1/Gieres:1
Enfin les numéros 4 entrent sur le court: Etienne reçoit Guillaume (un promu de R3)
Victoire 3/1 d’Etienne rarement en danger.
Center3:2/Gières:1
Serge en 1 s’attendait à jouer Gaude puis Mouchet et transpirait déjà alors quand Gaétan Pluton est entré sur le court, Serge n’a pas pu s’en empêcher: 11/3 11/0 11/2!!
Première Victoire de Center3! Qui double ses points ce soir;
La Chasse au maintien est ouverte alors allons fêter noël et revenons plus fort en janvier pour affronter Center 7.
Forza Center 3...
Matthias Mignot
