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2021-2022 Center 7H – Echirolles 1


CR de C7/vs/Echirolles1 du 25/03/22
 
Alors que sous l’effet de psychotropes trop puissants, une partie de Serge est resté bloqué dans la poitrine de Sabrina, la team C7 reçoit ce vendredi soir la meilleure équipe de la poule, Echirolles 1. Comme d’hab, il y a autant de mâles en short avec une raquette de squash à la main (certains parlent de joueurs, soit!) que de commentateurs spécialistes de l’équipe et spécialisés en tout. Captain Balbo est prêt à haranguer ses troupes avec discrétion, Flo a coaché avec pertinence, Yoyo a vérifié le fonctionnement de la tireuse avec ses lèvres et même la Bouli… il est là. Dès 20 heures, le niveau sonore subit donc logiquement une inflation conjoncturelle et les centimètres carré du zinc de JP commencent à couter cher.
 
Momo se faisant attendre, les 2 équipes décident d’envoyer les 2 sur le parquet. Eric Caillat affronte notre nouvelle star montante du cubisme humanisé, Philou Chang. Mais en feu lors des entrainements du mercredi, notre vétéran n’arrive pas à reproduire ses gammes (pour les grammes, là en revanche pas de soucis!). Les points sont courts, les échanges limités. Progressivement, son corps se disloque laissant une moitié supérieure s’émanciper vers la droite, une autre se réfugier dans la gauche, et une troisième crier au scandale visuel. Le mystère de la naissance de Guillaume Bats est désormais élucidé. Philou est démembré en 3 jeux secs, 33 points à 23.
Momo étant arrivé, les 4 enchainent et comme lors du match aller, il est opposé à notre ex-monsieur propre, Phil Bourgault. Bien qu’essoré dans le premier jeu 4/11, Philippe égalise à 1 jeu partout et s’envole sereinement dans le troisième 9/3. Dans la vraie vie, c’est le moment où tu vas commander une nouvelle tournée, ou t’alléger aux toilettes, ou encore vérifier que t’as bien matché sur « disons demain ». Bah là non. D’un coup, Philippe multiplie les tôles et perd le troisième 11/13. La routourne a tourné et malgré un second souffle trouvé et des conseils oxymoriques précis du genre « accélère lentement ! » du coach, il s’incline de nouveau 3 jeux à 1.
A leur tour, les 1 peuvent fouler le Guillemin Stadium. Charly Fenet fait face à notre Greg et à … l’arbitrage du nôtre Flo. Cependant le scénario est hélas limpide et sans esbrouffe (mais agrémenté d’une allitération): Charly distribue proprement tandis que Greg court beaucoup, tente parfois et galope encore. A ce rythme, il tient certes le premier jeu mais finit par le céder au tie break 10/12, et par disséminer des lambeaux de poumons sur le court. Après un deuxième jeu à sens unique 4/11 lui permettant de revenir à une couleur pâle plus habituelle, il retrouve un peu de précision et de clairvoyance pour venir gratter tel un crevard point après point, 9/11, et ainsi éviter de payer sa tournée. En effet, bien que défait 34 points à 23 comme le Philou, mais étant allé au tie break dans un jeu, la jurisprudence du soir lui sauve les bourses.
Les 3 concluent la rencontre pour un match sans véritable enjeu. Je-Nico rencontre pour la première fois leur « Bordelais » Eric Veirman. A la chauffe, je le vois claquer fort et bien placer les balles mais dès les premiers points, il fait les mauvais choix tandis que je varie un maximum, dès le service. Les 3 jeux s’enchainent inéluctablement en ma faveur 11/8, 11/9, 12/10 pour la plus grande joie de mes partenaires attendant avec impatience le rinçage du soir par Philou pour l’imitation la plus ressemblante de Stephen Hawking, et le rouge de JP pour accompagner les boulettes et le fromage. Des vrais supporters de squash quoi.
 
Défaite 1/3 contre le leader certes, mais c’est surtout la dernière rencontre qu’il faudra gagner.
 
Nico