Archives

Corbas 2 – Center 4H

Ikebana 1 – Center 3H

Annecy 2 – Center 7H

Le X-File de CENTER7 : Fiche n°10 : Phil

Ton surnom : M. Propre
Ton âge : 48 ans … putain déjà ?
Ta couleur préférée, et pourquoi : Absolument aucune ! Vous pouvez répéter la question ?
Ton meilleur coup au squash : balle parallèle amortie depuis le fond du court. De préférence en revers, quand l’adversaire pense que seul un boast est possible
Ton ou tes joueuses et/ou joueurs préférés : même si j’apprécie peu le tennis, Rodger Federer : fair play, calme, souriant, toujours un mot sympa pour son adversaire; même quand il vient de l’écraser en 3 sets, de la main gauche et à cloche pied
Ce que t’aime dans Center 7 :  le groupe de potes, compétiteurs pendant le match, pompes à bières après le match et humour graveleux à table
Une qualité que tu apprécies, dans le squash ou dans la vie : l’engagement et la combativité sans qu’elles priment sur le fair play et le respect de l’adversaire
Un défaut que tu détestes, dans le squash ou dans la vie : démagogie, hypocrisie et opportunisme; bref je hais ce qui constitue les qualités premières des hommes politiques. Dans le squash : les pinailleurs qui contestent les décisions de l’arbitre. C’est contre productif et ça pourrit le plaisir de jouer
Un plat  : foies et cœurs de poulets revenus avec des oignons et accompagné de polenta. Que ceux qui n’ont pas encore vomi lève le doigt
Un film : « Blade Runner » de Ridley Scott. Han Solo cherche la réponse posée par Yoda au sujet de Darth Vador : qu’est-ce qui définit un être humain ? Paulo, remets une tournée de bibine pour nous aider à réfléchir !
Un album : « Sultans of Swing » de Dire Straits a égalité avec « Dure Limite » de Téléphone. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est à dire les moins de 30 ans (bande d’enfoirés), c’était avant les groupes pré fabriqués pour ados boutonneux et midinettes, quand les musiciens savaient encore se servir d’une guitare
Un livre : « Neuromancien » de William Gibson. Ce livre a inventé tout le langage des geeks de maintenant (pléonasme)
Un passe-temps ou un hobby : plus le temps ! J’ai deux gosses et leurs passe-temps sont devenus les miens ! Il y a fort fort longtemps, comme dirait Shrek, j’aimais beaucoup me balader en montagne
Une devise ou un proverbe : « chi va piano, va sano e va lontano ». Mais, à moins d’être corse, on peut parfaitement aller vite et loin tout en restant en bonne santé

Les 78 pas de la Geisha

La théorie
Que nous raconte le théorème de Pythagore ?… Le théorème de Pythagore nous dit que dans un triangle rectangle, le carré de la longueur de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des longueurs des côtés de l’angle droit
Dans l’exemple ci-contre, considérons le triangle (a,b,c) comme étant représentatif de notre champ d’expérimentation.

Le sujet que vous pouvez visualiser sur le schéma ci-dessus, pourvu d’un regard graveleux et douteux, non tombé de la dernière pluie je vous l’accorde, doit se déplacer le long de la ligne a, partant donc du point situé en haut du schéma et qui est à l’intersection des 2 lignes rouge (appelé communément le T) jusqu’à l’angle du schéma tout en bas à gauche (et qu’on appelle le « no man’s land »).
Commençons par calculer la distance que notre sujet va parcourir. Notre ami Pythagore nous permet donc d’affirmer que :
a² = b² + c²
a² = 4,26² + 3,2²
a² = 28,3876
a = Racine (28,3876)
a = 5,328 m
Le sujet va donc parcourir 5,328 m.
Lors de la soirée de vendredi dernier contre Annecy 2, nous avons pu décortiquer à la loupe le déplacement chaloupé de notre sujet. Une caméra ultra-rapide nous a permis de décompter le nombre exact de pas fait par notre sujet pour couvrir la distance. En effet, 78 pas (ni plus, ni moins) ont été nécessaires.
Si nous poussons le raisonnement, nous pouvons donc déterminer la distance unitaire, c’est-à-dire la distance parcourue par pas : cela nous donne donc 5,328 / 78 = 0,0683 m par pas, soit 6,83 cm

Partons d’un postulat de base que la pointure moyenne en Europe est la taille  42. Cela devrait être a peu près le cas de notre sujet, même si ce dernier est un peu difforme, notamment au niveau des mollets (nous aurons l’occasion de l’évoquer plus tard). La taille 42 Europe correspond à 27,9 cm,
Donc en synthèse, pour faire une distance de 5,328m, il faudrait exactement 19 pas de fourmis (en taille 42). Notre sujet en ayant fait 78, on peut donc en conclure aisément qu’il passe plus de temps à reculer qu’à avancer. 
 

La pratique
Le coaching fait partie du jeu, influe sur le résultat d’un match, permet de galvaniser un sujet.
Nous avons eu droit vendredi soir dernier à un modèle de coaching.
Nous sommes a 2 jeux partout entre Eric et Nolwenn. Eric s’est arraché comme jamais pour pouvoir recoller au score. La tension est à son apogée.
Eric sort du terrain bien usé, il s’assoie sur un banc et éponge sa sueur avec sa petite serviette rose pâle. Il attend les consignes.
– Julien : « incroyable, tu dois avoir les plus petits mollets de toute la famille Balbo »
– Phil : « tu as vu ton déplacement? On aurait dit une geisha »
– Thierry : « tu as vu les mollets de coq que tu as ? »
– Philou : « t’as pas une machine à mollets dans ta salle de fitness? »
Tiiiiime !! C’est ainsi regonflé à bloc que notre Rico rentre pour le 5ème. Néanmoins, en gentleman qu’il est, il décide de laisser le dernier jeu à son adversaire à 4/11 ou 5/11

La morale de cette histoire
Seul Mr. Propre a tenu son rang : il s’impose tranquille 3/0 contre David.
Alors que Thierry et Philou se font cirer 0/3 sans discussion contre Alex et Kevin.
Après 4 tentatives infructueuses (3 la saison passée et 1 cette saison), Annecy2 s’est ENFIN payé le scalp de Center7, et nous sommes heureux de pouvoir mettre notre petite pierre à l’édifice pour ce qui est de leur émancipation squashique.
Prochaine journée dès ce vendredi, encore un derby, ce coup-ci contre Center 4.
Nous avons une fin de calendrier compliquée. Il nous reste 3 matches à jouer dont 2 contre les 2 premiers au classement.
Mais bon, RIEN EST FAIT !!

Cap’Yod

Annecy 2 – Center 4H

Corbas 2 – Center 3H

Bon alors la phrase type c’est : j’adore quand un plan se déroule sans problème !

Mais cela n’a pas été sans mal.
Corbas , destination fétiche. Heureusement y a la copine à Michel, une dénommée Azutan qui nous a guidés jusque là et nous étions à l’heure, c’est déjà ça.

Premier match, je m’y colle : alors bien concentré je laisse partir 2 jeux, je sens l’équipe confiante derrière moi.
Il faut dire que je suis bien aidé par le court : quand ça fait du bruit c’est une balle bonne quand ça n’en fait pas c’est une tôle !
ça freine sur les cotés et ça renvoie bizarre en face. Pour sortir il faut demander car c’est un verrou en acier soudé qui sert de poignée…
Cela doit me déconcentrer et du coup je gagne le 3ème.Inquiétude dans les rangs ! Heureusement je me reprends et perds le 4ème : ouf !

Michel suit, bien plus attentif que moi et cela ne rate pas : il perd 3/0 comme quoi quand on veut vraiment on y arrive.
Pourtant sur de nombreuses balles il se bat, promène son adversaire, mais il veille toujours à remettre une balle au milieu pour la fin. Très bonne aide du court également.

Nous sommes un peu tendus avec Patrick : va-t-il être à l’aise avec la stratégie ? Pas évident quand on vient de l’assimiler …..et bien oui, des gestes parfaits, un sens du placement opportuniste, la petite touche finale pour la tôle au moment du point. A signaler des doubles murs réguliers (Michel en a fait aussi pas mal) qui finissent dans la tôle. Bilan 3/0, on avait tort de douter !

Killian finit avec, disons le, un exploit : il réussit à tenir 3 jeux sans vomir sur son adversaire, malgré une envie grandissante, bel exemple de contrôle de soi. Évidemment son adversaire court et le fait courir donc ça amplifie : 3/0

Ensuite pizzas sympas avec l’équipe de Corbas.

Debriefing au retour dans la voiture, tout s’est bien passé, très bonne concentration au global malgré mon relâchement qui nous coute un jeu.
Nous pensons que nos adversaires sont bien enfumés pour le match retour.

bref une belle soirée !

Allez zou au dodo !

Gilles

Annecy 1 – Center 7H

Le X-File de CENTER7 : Fiche n°6 : Eric

Ton surnom : « Mister T », toujours au T, même quand il faudrait que j’en sorte pour aller chercher les balles devant, derrière, sur le coté etc…
Ton âge : 46, avec les douleurs qui vont avec.
Ta couleur préférée, et pourquoi : le noir, c’est mon coté Ardisson ou Bruel.
Ton meilleur coup au squash : l’attaque fulgurante devant à droite, pour ça il faut que je sois au T et sur mon coup droit, c’est imparable !
Ton ou tes joueuses et/ou joueurs préférés : Loïc BALBO, comment gagner autant de match en jouant comme ça, c’est une énigme plus difficile à résoudre que l’affaire Grégory. Sinon, j’adore voir jouer Rösner.
Ce que t’aime dans Center 7 :  l’ambiance, la convivialité, la camaraderie, la bière …autant de choses qui m’ont redonné envie de rejouer en équipe après 10 ans de retraite.
Une qualité que tu apprécies, dans le squash ou dans la vie : l’honnêteté, quand elle est assumée.
Un défaut que tu détestes, dans le squash ou dans la vie : la malhonnêteté, surtout quand la balle rebondie 3 fois et que tu ne dit rien.
Un plat  : un bon couscous ou une sourie d’agneau confite, hummmmmmmmmm !!!
Un film : Pulp Fiction de Quentin Tarantino.
Un album : « The Wall » bien sur !
Un livre : Astérix légionnaire.
Un passe-temps ou un hobby : le poker, la vie est une partie de poker.
Une devise ou un proverbe : on ne fait rien de bon dans la précipitation.

La fine équipe du 8
Une bombe (oh putain une de plus…) a explosé. « […] je suis… , je suis … Ah non! » disparait de l’antenne en 2016. Nos vieux sont officiellement orphelins. Les pacemaker ralentissent, les couches confiance se vident et les filets de bave s’écoulent jusqu’aux vomissements. « Jeannine, ouh-ouh Jeannine, çà-va? ». « M. Vigara un effort, récupérez vos dents! ». Il faut réagir, faire une dernière fois honneur à Julien. Et peu importe si en face, çà sera le leader incontesté de la poule, Annecy1; il faut envoyé dans la Yaute, du bois, des cannes de bois, et rendre un dernier hommage à la légende du « top chrono! ». Juste « pour le plaisir ».

Pour l’occasion, Captain Yoda a tranché, il ressortira de son EHPAD sa fine fleur de l’entre-deux guerres: Lucien, Roger, Raymond et Marcel. Rien que de l’édenté, du grabataire, du pisse-froid, du pré posthume. L’exploit sera d’atteindre ce là-bas, de LE célébrer à notre manière et de revenir. Cà sera déjà pas mal.

D’autant que eux, leur victoire, ils l’ont déjà eue par le passé en affrontant deux siècles, et un peu ce vendredi soir en s’accaparant la modernité du contemporain moyen consumériste: le RDV « in » au Quick Meylan à 19H20 et  l’utilisation de la CB au péage le tout sous les ordres de la voix suave de l’invention ultime qui te permet de t’emmener là où tu ne veux pas aller, le GPS! Alors, à 20H20, sur le parking du VISAFORM de Seynod, ils sont déjà vainqueurs… Le reste, c’est pour l’honneur de Lepers.

En 4, c’est papy Bourgault qui se colle à Davy Teinturier, même jeu et même silhouette qu’il y a 10 piges le salaud! Peu habitué à évoluer sans déambulateur, notre papy Marcel perd le premier avant de se ressaisir pour reprendre la main, 2 jeux à 1. Mais sa vieille blessure de guerre au bassin se réveille et c’est un peu palot qu’il s’incline 2/3 non sans avoir eu sa chance. Cà va gueuler au centre de soins!

En 1, Raymond Guillemin dit « le maquisard » est aligné. La symbolique est forte ce soir au pied du plateau des Glières, il est nommé capitaine, lui, le petit sentinelle pris à partie par les forces ennemis il y a une dizaine d’année sur les bords du Fier, et meurtri à jamais par l’injustice d’un coprolythe. Emu par le ressassement de l’épisode, il tombe logiquement mais la poitrine altière, 0/3, sous les coups de Laurent Brissaud.  

En 2, Roger Guérinot reboosté par les utlimes dons du Téléthon et le dernier décolleté d’Amanda Lear, peut à nouveau enfiler un short pour rencontrer Christophe Girod, un jeune, un frêle, un endurant. A 3/3 dans le premier, le Roger est dans le rouge et les doses de cordarone en suppositoire n’y peuvent rien! Le match est à sens unique tant les niveaux physiques sont contraires : 0/3 pour la jeunesse.

En parlant de lui, c’est Lucien qui s’apprête en 3. Lucien Bouyoud est en forme en ce moment, çà fait plus de 2 mois qu’il n’est pas allé aux Urgences pour son état dépressif post Derrick ou toute autre physiopathologie gateuse. Non, il carbure au Byrrh, l’ancêtre, et aux petites brunes allumées  ici et tantôt. Et c’est sans surprise que contre Séb Singh, s’il laisse le match 0/3 également, il se soit mis en position de picorer un jeu.

0-4: QUAAAAAAAAAAAAAAAAATRE A LA SUITE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C’est fait, l’hommage est rendu, Lina Margy peut rugir pour louer nos glorieux d’antan, notre pinard et la première défaite de Center 7 depuis plusieurs années.

Nico

Corbas 2 – Center 7H

Le X-File de CENTER7 : Fiche n°4 : Jeff

• Ton surnom : Jeff , Jeffrey , Jeffouille
• Ton âge :  47  mais je m’en fous j’en fais 35 !!
• Ta couleur préférée, et pourquoi : le bleu  mais je risque de changer . Ce ciel bleu avec cette chaleur cette été c’était torride !
• Ton meilleur coup au squash : le double mur devant en revers, si mon adversaire ne bouge pas  j’adore !
• Ton ou tes joueuses et/ou joueurs préférés : shabana   un vrai chat …
• Ce que t’aime dans Center 7 :  sa bonne humeur
• Une qualité que tu apprécies, dans le squash ou dans la vie : l’honnêteté
• Un défaut que tu détestes, dans le squash ou dans la vie : l’hypocrisie
• Un plat  : tajine de poulet au citron (entre autre)
• Un film : le bon la brute et le truand , vu plusieurs fois
• Un album : Opus Incertum  de Hight Tone
• Un livre : Hyperion de Dan Simmons
• Un passe-temps ou un hobby : escalade, ski, trail …bref le sport quoi !
• Une devise ou un proverbe : proverbe québécois « on perd tout en voulant tout gagner ».  ça m’arrange car ça m’arrive de perdre !!
• Ta couleur préférée, et pourquoi : vert foncé et toutes les couleurs Terre car c’est discret comme moi
• Ton meilleur coup au squash : le service, c’est là où je commets le moins de fautes
• Ton ou tes joueuses et/ou joueurs préférés : je n’ai pas assez de connaissances sur les joueurs de ce sport mineur. Mais j’aimais bien Dugarry au foot surtout sa période Birmingham mal connue
• Ce que t’aime dans Center 7 :  la multiplicité des conversations légères qu’il peut y avoir en un vendredi soir  pour te faire oublier ta semaine passée
• Une qualité que tu apprécies, dans le squash ou dans la vie : l’honnêteté de celui qui doit racker sa tournée parce qu’il a fauté
• Un défaut que tu détestes, dans le squash ou dans la vie : la résignation sauf celle de celui qui doit racker sa tournée parce qu’il a fauté
• Un plat  : godiveaux/polenta à l’ail de ma nounou de Thônes (74), un truc light avant un squash quoi…
• Un film : avec de l’absurde genre Fargo des Coen que je préfère d’un poil de Bridges au Big Lebowski
• Un album : Amnesiac de Radiohead parce qu’il décrit musicalement le monde d’aujourd’hui et de demain
• Un livre : Le roi se meurt de Ionesco, un bijou théâtral à qui je dois mon salaire mensuel depuis 2002
• Un passe-temps ou un hobby : je suis scorophile comme François Bégaudeau
• Une devise ou un proverbe : « ce n’est pas parce qu’on a servi à rien cette fois-ci qu’on ne sera pas capable d’être inutile la prochaine fois » qui est valable pour tous les branquignoles de Center 7 notamment

R2H Acte V

Direction Corbas Les Flots Bleus, station balnéaire très courue du sud-ouest lyonnais. Départ a peu près respecté dans l’horaire, et arrivée vers 20H05, telle que l’annonçait la douce voix féminine de notre GPS. La découverte du terrain est une surprise pour certains avec son frontal imitation mur, délivrant un PONK assourdissant à chaque contact avec la balle, et des rebonds non prédictibles, sans oublier un tin plus haut que la normale.
Nos adversaires,  les joueurs de la sympatoche équipe de Corbas, sont déjà là à la chauffe. Même pas peur…

Acte V , Scène I : hasta la vista Baby

Jeff démarre en trombe contre Cyrille. Il est comme un fou, tout y passe, volées, smashes, lobs, nicks, bois. Il se retrouve à 8/0 tranquille mimile, Y’a plus qu’à pousser la balle et terminer le job. Mais le diable est dans les détails. On ne saura jamais ce qu’il s’est passé mais un second match démarra à cet instant précis, avec les mêmes joueurs mais un scénario différent : 8 égal au bout de quelques minutes. Et ce  fût tempête sous un crâne pour notre Jeff jusqu’à la fin du match, dont l’issue était, du coup, rendue incertaine. Jeff a pour lui qu’il joue bien les points importants, agressif et méthodique. Ainsi, il réussit à choper le premier, à prendre le 2nd 13/11 et le 3ème 15/13 malgré 2 balles de jeu contre lui. Néanmoins, nos glandes salivaires étaient mises à rude épreuve et il nous fallu prendre quelques rasades du précieux élixir pour redonner du pétillant à nos palais asséchés. Le terme du match fût délivrance pour nous, un 3/0 pour commencer, et de bonne augure pour le reste de la soirée. Merci Jeff !

Acte V, Scène II : la bave du crapeau n’atteint pas la caravane qui passe

Seb est en perdition en cette fin d’année, moins rapide, moins de gniake, moins puissant. Aux entraînements, on l’associerait facilement à un éléphant de mer sur la banquise en pleine séance d’UV. Par contre, en équipe, il se transcende, prêt à mourir pour la patrie, prêt à donner son intégrité physique et mentale. Alex son adversaire a essayé de l’étouffer sur les échanges fond de court, sur des croisées amorties coupées toujours fond de court, et sur des lobs alternativement croisés et décroisés. Mais le Seb a de l’allonge, de la détente et du cul (si vous me permettez), il ne fût jamais inquiété, menant tous les échanges et imposant son jeu. Aucunement gêné par le terrain, il régla le compte d’Alex en 3 petits jeux dont je tairais les scores par simple respect de l’adversaire.  L’affaire était donc bien engagée au niveau comptable.

Acte V, Scène III : tu aimes les films de gladiateur ?

Je l’ai déjà dis, je n’aime pas jouer les gauchers, et c’était encore le cas ce soir pour Bruce, mon adversaire. Bien en rythme dans le premier, malgré du déchet au niveau des longueurs, je réussissais à prendre le premier jeu, assurant ainsi au minimum une victoire à l’équipe par nul gagnant. Ca c’est fait !! Allons chercher le bonus. Malheureusement, par la suite, je n’ai jamais été en mesure de prendre le pas. Plus rapide, plus constant, plus propre, Bruce me mis sous l’étouffoir et s’adjugea sans difficulté les 3 jeux suivants. J’ai bien tenté mais mes gémissements de pucelle affolée n’ont pas perturbé le Brutus.

Acte V, Scène IV : Houston?…on a un problème

On avait vaguement entendu parler d’un joueur de Corbas, ex-badiste de haut niveau. Durant le voyage, j’ai mis la pression sur le Yo pour lui faire sortir le meilleur. Le garçon, Benoît, a tout de suite fait étalage de ses capacités. Capable de te claquer une parallèle revers au fond sur 5 cm de débattement de son seul avant-bras, jouant de l’amortie fond de court avec un un toucher de badiste, usant d’un déplacement fluide, silencieux et rapide, il a mis le Yo s’en dessus-dessous. Asphyxié, Yo n’a jamais pu sortir le groin du sable. La sanction fût courte mais cinglante comme le vent du nord sur un poireau dégarni, 3/0 dont deux jolis 11/1 pour finir.

Qu’importe la boisson, pourvu qu’on ait l’ivresse. Nous repartîmes de là avec les 2 points du nul gagnant, non sans avoir dévoré le repas pantagruesque qui nous fût proposé : quelques poulardes bien gaillardes, du sanglier bien garni, de la cervoise bien goulayante…et une saucisse de strasbourg pour terminer.

Bientôt le trêve d’hiver, mais on est pas encore au chaud.
Mission Ikebana le 18

Maitre Yoda