Archives

Saison 2021/2022 des équipes de l’ACS Squash Center évoluant dans un championnat Interclubs ou Corpo

2021-2022 Echirolles 2 – Center 7H



11 mars 2022 – Echirolles 2 – Center 7H

Boys, boys, boys… (Sabrina, 1987)

Amorce au romanstisme du fin du XVIIIe (arrondissement et encore…)

A peine entré dans le club du Break sportif – je vois mon (presque) capitaine à la ville mais néanmoins auréolé du capitanat de Center 7, le dénommé Loïc, en compagnie de notre émérite praticienne mi-rebouteuse mi-raffermisseuse des chairs, tendre mais-pas-que-ou-pas-toujours, Boulie, tous deux en grande conversation. Ils se font face alors que le quidam assis à côté de Loïc s’efface pour ne pas perdre une miette des échanges dont le sujet n’est autre que les possibles poursuites judiciaires liées à des pratiques ou techniques médicales de raffermissement/renforcement du périnée à l’aide d’objets mécanisés et de surcroît électrisés. Le choix des voies naturelles offrant comme souvent, pour la gent féminine, 2 options géographiquement assez proches – comment savoir laquelle des 2 est la plus adaptée ? Quels sont les critères objectifs aboutissant de façon certaine à un choix cliniquement optimal ! La patiente a-t-elle son mot à dire ? Un amour excessif de la cuisine du sud-ouest est il un argument prégnant ? Pour les hommes, à défaut de 2 voies, 2 catégories. Ceux – en pleine déconstruction depuis plusieurs décennies, accepteront sans rechigner la pénétration de la sonde. Pour exemple, le quidam du début – notre placide quidam qui et cela m’étonne un peu est désormais totalement accolé à notre capitaine. Les autres, ceux qui aimeraient sans aucun doute bifler Sandrine Rousseau, regimberont…mais à force de coulures répétées nauséabondes le long des jambes, mettront un temps leur bite derrière l’oreille et apprendront que sans réelle gravité pour leur identité de mâle leur anus n’est pas une forteresse inébranlable. Mais la question piège est sur toutes les lèvres et c’est Loïc qui la fait jaillir : que faire dans le cas spécifique des enfants – personnes juridiquement qualifiées de mineures ? L’empirique réponse de Boulie tombe comme un couperet : toujours pratiquer en la présence d’un parent. Selon moi la question de Loïc en appelle une autre : combien d’enfants, aujourd’hui, en France, sont sujets à un relâchement du périnée ?

Place à la guerre (totale) ! (Poutine, 24 février 2022)
Pour ce qui est guerre, sauvagerie, anéantisssement – C7 a quelques longueurs d’avance sur Vladimir Vladimirovitch… Il faut noter que C7 ne s’est jamais enlisée sur le théâtre des opérations échirollois. Et même si, je le concède volontiers, Philippe (3/1) et Seb(3/0), nos 2 premiers joueurs du soir ont montré quelques faiblesses, quelques imprécisions, un peu d’impatience, et ont eu par moment recours à des munitions aussi moralement douteuses que celles à l’uranium appauvri, ils ont néanmoins montré la voie d’une possible guerre éclair. C’est avec cette voie royale à l’esprit et de la concevable et ô combien redoutée sanction économique du kikipaiesoncoup, que les 2 derniers valeureux guerriers terminent la bataille. Et si au cours du match de Serge (3/0), le soutien de l’effectif de l’équipe adverse est encore présent derrière la vitre pour haranguer le guerrier Stéphane, force est de constater qu’après quelques points rapides, Nico (3/0) assiste, une fois les couloirs humanitaires sécurisés, à la désertion pure et simple de B2S-2.

Je me dois de terminer ce chapitre sur une note un peu plus grave : notre guerre était propre, c’est un fait ; sans dommages collatéraux, c’est un fait – cependant il est une chose inadmissible, la guerre a un code – et le tribunal de Lahaye réfléchit actuellement à une nouvelle entrée dans le règlement du kikipaiesoncoup : tout faux accord vestimentaire pour association malaisante de couleurs (comme le noir/vert du maillot C7 et le bleu pétrole, canard ou même marine d’un short) sera pénalisé.

Affirmation d’un romantisme pop de la fin du XXe ou le – comme une ouverture possible – ‘Sabrina, moi aussi j’ai 2 enfants !!!’
Le repos du guerrier débute au comptoir. Philippe – le pour-perte-d’un-jeu-sanctionné du soir – se fait attendre. Philippe fait des gammes avec Seb. Alors que le premier tente de nous rejouer l’esquive, le second sent l’arrivée du printemps, la sève qui montera en lui en sera son sacre ! Il est infatigable, ses déplacements du fond du court vers l’avant, de l’avant vers l’arrière n’apaisent pas son âme désirante. Il lui faut Elle, une Elle pour une opération en règle de cristallisation. Et Elle, il l’a trouvera au bar, plus exactement derrière le bar. Elle – n’a pas encore de nom. Elle n’est que mystère, Seb est à l’ouest ! En vérité tout C7 est à l’ouest, c’est ça une équipe, on fait corps. 12 millions de chips plus tard et quelques regards innocents, il faut passer à table et s’éloigner d’Elle.
Plus de convives que de réservations apportera à Nico une assiette de charcuterie à la place d’une mousseuse terrine de poisson. Elle – au service – s’en excuse, Nico en profite pour rentrer dans la danse et est contre toute attente ravi de cette substitution. Seb, la bave aux lèvres arrache dans une ultime humiliation les bouteilles de vin aux rivaux du soir. Se sert et se ressert tout comme le débat qu’il oriente exclusivement sur le problème identitaire excluant cependant tous les développements qui n’ont pas trait à la recherche de l’identité d’Elle. Partant des prénoms des 2 parents, Ruben et Christine (Elle est leur fille – une information obtenue à partir d’une observation quasi-obsessionnelle de la carnation d’Elle et de déductions somme toute assez simplistes), nous tentons Chrisbenne – c’est une éventualité mais il faut le reconnaître la probabilité de cette éventualité est quasi nulle, la deuxième tentative paraît plus réaliste : Rustine. Et dans un accès incontrôlé de romantisme pop, ça #balance[tonporc] du « je vais t’la décoller la… ». Mais manifestement Seb n’aime pas les devinettes, interpelle Ruben à l’heure du poulet-écrevisses, avec les 3 questions suivantes :
– « Comment s’appelle ta fille? »
– « Quel âge a ta fille ? »
– « Est-ce que ta fille a des enfants ? »

Pour être tout à fait honnête je dois confesser que faute d’avoir entendu les questions – mais peut on blâmer les violentes effusions sonores propres à la grivoiserie ambiante – j’ai un peu joué à Jeopardy – sinon comment expliquer cette dernière question ? Qui, sur sa progéniture, interrogerait le père de la fille convoitée ? Et pourtant…
Ruben – tout heureux de la fraîche victoire de la France sur le pays de Galles dans le tournoi des 5 nations plus l’Italie, ne s’offusque pas le moindre du monde et réplique par un très direct « Oui ma fille est très jolie » et poursuit par « elle a 38 ans, 2 enfants et se prénomme Sabrina ». Seb est aux anges, une flèche envoyée par Cupidon le traverse. Béatement, il nous lâche innocemment « Moi aussi j’ai 38 ans (ou pas loin) et j’ai 2 enfants !!! ». Tinder-Match = 100%
La messe est dite, les cloches résonnent aux plus haut des cieux, les anges entonnent un ‘Boys (Summer in Love)’ et balancent dans nos cerveaux les images lascives d’une fille dans une piscine, à moitié-nue, ajustant avec difficultés le top de son maillot de bain, une fille anatomiquement insubmersible !


Serge

2021-2022 Center7 – Gières


Jean le bon
Tout auréolé de sa médaille de bronze glanée aux championnats de France vétérans par équipe à Royan, c’est avec une certaine sérénité que notre Serge aborde sa rencontre dans le match des n°2 qui l’oppose à Mika de Gières. La feuille de match est prête, l’arbitre est prêt, Mika est prêt, les spectateurs sont prêts, on attend plus que Serge. Loïc et Flo sont venus encourager l’équipe. Et chose incroyable, même le Titi est là, quel plaisir de revoir sa bouille. On entend déjà les verres s’entrechoquer et de bonnes vieilles blagues salaces fuser derrière. Le match n’a pas commencé qu’ils en sont déjà à 2 Cinay partout. Toujours pas de Serge, inquiet, je monte dans les vestiaires au cas où, et je le vois sortir de la douche, serviette sur l’épaule, décontracté du gland, comme si il venait de terminer son match…curieux. Il se pointe sur le parquet du n°5 quelques minutes après, il claque ses premières parallèles à la chauffe et on sent de suite qu’il est dans le tempo. Pas grand chose à dire sur le match, Serge distille,met quelques pastilles, pose quelques pierres, et c’est sans trop de mal qu’il s’impose 3/0 (11/7, 11/7, 11/ devant un Mika un peu à court de cardio. Bon début.

Richard cœur de lion
Il n’était pas très chaud au départ pour que le capitaine l’aligne sur la feuille. Ce qu’on veut c’est de la sueur, des tripes et de la gniake, et ça il sait faire le Yo.
Yo se lance dans la bagarre pour ce match des n°4 contre Christophe, un vrai challenge, il ne faut vraiment pas lui mettre les balles au milieu. Le début est tendu, jusqu’à 7/7. Puis Yo ajuste, alterne jeu long et jeu court, lobbe à bon escient, garde Christophe derrière et pose au bon moment, il prend le jeu 11/7. Le plus dur c’est toujours de maintenir un niveau constant. C’est pourtant ce qu’il réussit à faire dans les 2 suivants, jamais inquiété, il s’impose royalement 11/9 et 11/4. Très bon début.
On en est à 4 Cinay partout derrière.

Frère Tuc
Au grand damme de ses camarades, pour une fois Greg a le bon maillot alors il se dit innocemment qu’il évite ainsi de raquer la tournée du kikipaisonkou. Attends garçon, la soirée n’est pas terminée…
C’est le match des n°1 contre Nico, dur sur le papier, mais pas impossible. Il s’accroche dans le premier, monte jusqu’à 10 égalité, mais perd le jeu 10/12. Puis dans les jeux suivants, Greg a un petit coup de mou à mi-jeu, laissant échapper 4/5 points de suite, après il faut cavaler pour rattraper le retard. Greg se bat, contre un Nico lucide qui peste contre le parquet trop glissant selon lui (??) mais laisse échapper les jeux 8/11 et 9/11. On commence à préparer la commande de bières. J’ai perdu le compte du nombre de Cinay derrière mais quand ça parle fort à 10 cm du visage, c’est que c’est déjà bien dans le rouge.
2/1 pour Center 7.

Roi Dagobert
Quand le haut part à gauche et que le bas part à droite c’est pas bon. Je ne suis pas très rassuré sur ma capacité physique à contrer un Arnaud qui, je le sais, va aller me faire devant. Par contre je n’ai pas de doute sur ma volonté de me battre. C’est ce que je fais dans le premier, mais sans précision et je reste trop prévisible. Je m’écroule à 9 et je prend 9/11 dans le premier. La clé est ailleurs et Flo me coache bien, il me dit de fixer d’abord derrière avant d’attaquer. J’applique les consignes et je m’avance de 50 ce qui me permet de bien voir les boasts et d’anticiper, j’arrive à trouver de la largeur et de la longueur, je prends les 2 jeux suivants 11/8 et 11/9. Sen suit un 4ème jeu dur mentalement, qui nous emmène jusqu’à 14 égalité, je sors 1 amortie longue revers pour prendre le jeu et le match.
3/1 pour Center 7, une belle victoire d’équipe.
Derrière, je n’ose même plus regarder, ça ne crie plus ça hurle, je suis sur qu’ils en sont à montrer leur cul et à mesurer leur attraits. Ça fait chaud au cœur une telle unité.

Tu vois Greg c’est pas finit la soirée et c’est bien toi l’heureux élu du soir
Prochain obstacle B2S2

Des bisous
Philou

2021-2022 Crolles 1 – Center 7H


CR de Crolles1/vs/C7 du 04/02/22
 
Forte d’une organisation à l’arrache mais efficace conforme à l’esprit souhaité par son capitaine, l’équipe C7 du soir arrive presqu’à l’heure au Versoud pour la reprise du championnat après la longue trêve des confiseurs qui a vu s’arrondir certains (A ce stade, je préfère taire les noms car je crains que Flo ne se vexe). Nico a d’abord récupéré Greg, puis le duo a pris au vol Seb et ses deux genoux (que le chauffeur va bien sentir durant les 24 km de trajet ! En théorie, çà aurait dû faire 15 km maximum, mais comme les applications d’itinéraire des smartphones ne garantissent pas une lecture cohérente de leurs utilisateurs…), avant que le trio ne soit enfin accueilli au vestiaire du Mooving Arena par l’enjôleur sourire du maçon de M. Propre Bourgault. A cette vue, Greg est heureux, non pas que les fessiers de son coéquipier le stimulent mais il voit très rapidement que pour la première fois de la saison un autre que lui paiera son coup pour non port de la tenue adéquate ! C’est sûr, c’est sa soirée au Greg.
 
Logiquement, les 4 s’apprêtent et comme le 11 avril 1983 déjà, Julien Chanut affronte à nouveau M. Propre. Après 4 points assez longs, le local est déjà plié en deux, les mains sur les genoux, le souffle haletant et le regard égaré. Derrière la vitre, on pense que ça peut dérouler pour notre Philippe et que l’urgence consiste surtout à éviter les frappes des footeux du terrain de futsal situé juste derrière nous qui viennent étirer les filets de protection jusqu’à nos oreilles déjà mises à mal par les cris répétés d’un des leurs à chaque frappe loupée… C’est-à-dire souvent! (Ah ces ritaux!). 11/5. 11/4. Sans folie particulière, le nôtre domine avant de multiplier les fautes directes non provoquées dans le troisième. Son réveil trop tardif ne lui permet pas de revenir tout de suite (10/12) mais le remet sur les rails de la victoire tranquille dans le quatrième (11/3).
Le petit jeu perdu a surtout permis à Seb Lasserre d’arriver et à notre Seb de mieux appréhender toute la technicité du padel féminin sur le terrain voisin, très joli sport d’esthètes a contrario de cette … bouillie physique difficilement descriptible, réalisée par notre numéro 1 pendant quatre jeux. Décontenancé par la qualité des rebonds sur les latéraux, son jeu est assez mou, haché et brouillon, un peu comme la moussaka de la cantoche, et donc très éloigné de ses standards habituels. S’il s’impose 3 jeux à un également, c’est surtout grâce à … euh … bah … en fait je sais pas trop car le match de padel était vraiment long et captivant. Mais nous pouvons aisément imaginer un physique un brin plus en jambes que celui de son adversaire et quelques coups de poignet mieux ajustés aux moments clés. Ah bah oui, c’est ça! 
A 2-0 en notre faveur et après un ultime passage aux toilettes, Greg peut entrer plus léger sur le court pour affronter l’expérimenté gaucher Steph Platel. Mais en fait, du score, il s’en moque; ce soir sa sérénité il lui doit à elle, la prunelle de sa chaire, Rebecca*. En effet dans la nuit du 03 au 04/02, pas de pleurs stridents rompant la torpeur nocturne, pas de biberon à préparer inopinément avec comme seule petite éclaircie le néon du frigo, pas de remarque subversive à encaisser de dame pondeuse du genre « je l’ai portée pendant 9 mois, c’est à toi de te lever maintenant! ». Non, rien de tout ça, juste une nuit apaisante, limpide et entière. Et son jeu s’en ressent: ses amorties sont courtes, ses jambes s’agitent alternativement, ses parallèles sont … parallèles, si! Et il reste concentré malgré un score serré et des sollicitations d’arbitrage plutôt nombreuses.  Lui aussi s’impose trois jeux à un pour sa première victoire avec C7. S’il continue comme cela, il pourra bientôt jouer number wouane…
3-0 la messe est dite en faveur de C7 et il ne reste plus qu’une petite confession avant d’aller becter l’hostie. Le match des 4 offre une revanche de l’aller entre Mathieu Gironnet et Je-Nico. Plus affûté qu’en Octobre dernier, je me sens à l’aise et confiant, prêt à parler augmentation de salaire à ma proviseure. De surcroit, la prise du premier jeu grossit mon melon et je me vois bien désormais ministre de l’Instruction Nationale. Avec les lumières des courts annexes qui s’éteignent, je me dis qu’il faut encore accélérer et que l’Elysée n’est plus très loin alors je précipite mes gestes, claque des coups foireux, anticipe de l’inexistant et au final, je me dissous dans une stratégie inintelligible. C’est au prix d’une réflexion pragmatique et intense de quelques secondes que je remets en place les fondamentaux pour m’imposer 3/2.
 
Victoire nette 4-0. Rinçage cash pour M. Propre Bourgault pour non respect de la tenue, et pour Nico pour résultat le plus pourri de la soirée. Repas gouteux pour les huit convives. Et un estimable bonus pour Greg et son chauffeur: un petit armagnac du grand sur le chemin du retour: merci Seb!
 
Nico
 
*Le prénom a été modifié pour garantir l’anonymat de la choupette.