J12- Vendredi 12 avril 2019- Réception de Gières1: « Tranquille… »
Tiens, çà sent les vacances,… Une petite susurration sud-américaine type « essa moça ta diferente » de Chico Buarque (et pour ceux qui ont oublié, allez revisiter la pub « Shoups » des Inconnus sur cet air de bossa nova!) nous accueille ce vendredi soir dans une ambiance feutrée, suave. Il est 19H50, seuls 3 courts sont allumés et une table intimiste de 8 couverts est dressée. La tonalité est tranquille, apaisée presque langoureuse. J’en suis à me demander si je ne vais pas rouler une pelle à mes alcoolytes pour fêter la ponctualité de tous. Si, même Jeff est à l’heure!
D’ailleurs, les 4 commencent: notre pit bull est opposé à Lolo Braud. Pour ce soir, pas de rage mais du calme, de la réflexion, de la justesse: c’est bon, c’est propre, c’est solide, c’est pas Jeff? Si, la preuve, c’est qu’il fracassera quand même son adversaire une fois durant le match (un coup bien sec qui laissera Lolo par terre quelques minutes dans le premier). Mais globalement, il maîtrise, même sur la seule balle de jeu contre dans le deuxième et il l’emporte sereinement 3/0.
Les 1 prennent la relève: Grandseb affronte Nico Gaude. Çà part fort dans le premier, Nico galope pour remettre les balles et provoquer les fautes, l’angoisse gonfle mes testicules désormais comprimées dans mon string (satanée ambiance brésilienne!). Mais l’Auvergnat lui, semble paisible et il clôt le premier 12/10. Puis, il adopte une tactique limpide: user son adversaire à l’entame des 2 jeux suivants. Alors à 4-4 et 5-5, il peut claquer ses coups gagnants avec davantage d’efficacité. Il gagne son match 3/0 également.
S’ensuit le choc capillaire de la soirée: Jemoinico contre Tophe Spinello, le foisonnement rebelle face au dénuement doctrinaire, Agassi avec la moumoutte contre Agassi sans. Rapidement, j’empoche le premier avant de psychoter (« RIP Jean-Louis David! ») et de laisser Christophe égaliser à 1 jeu partout. Finalement cette perte m’allège et me lave l’esprit, et je retrouve un poil de jeu pour l’emporter 3/1. « Como é bom! ». La rencontre est scellée également transformant le match des 3 en match « gigot-haricots ».
Pour les 3, Balbooze se coltine Arnaud Despres pour un remake de leur affrontement serré du 31 mars dernier qui avait vu le Giérois s’imposer à Saint-Egrève 3/1. Sans véritable enjeu et pression, notre captain se lâche et arrache le premier. Dans la foulée, il mène tout le deuxième mais finit par se faire déboîter sur le fil par Arnaud, qui enchaîne dans le suivant alors que la Loose se bloque le bas du dos. A son age, et pour préserver des moments au petit coin moins fastidieux, il faut mieux abdiquer et logiquement il jette la raquette à 1/2 offrant la victoire au visiteur et … la tournée à son équipe! Muito obrigado!
Victoire 3/1. « Youpi! dansons la carioca… »
Nico

Championnat Corpo – saison 2018-2019 – Soirée 1 [Play-Down] – lundi 15 avril
Classement

Championnat Corpo – saison 2018-2019 – Soirée 1 [Play-Off] – lundi 15 avril
Résultats des rencontres

Classement

La Bobosse
1. Macon fuissé, blanc
8 pékins dans le bazar, pas un rat de plus. Enfin presque, 7 exactement puisque Jeff nous fît une Jeffouille comme prévu, arrivée prévue à 21H20 précises. Le récit révélera qu’en fait, c’est à 21h23 qu’il s’est pointé, et pour tout être normalement constitué, ça c’est synonyme de tournée.
Un bar fermé. Mais un frigo à code quand même avec que des trucs pas cathos dedans…en tout cas pas de bières.
Un bruit de balle assourdissant avec de l’écho.
Un petit air frais qui vient te lécher les aisselles, brrrr
Nous sommes au stade nautique de Crolles.
2. Velouté crémeux de poisson
On démarre par les 2, le Philou de la 7 contre le Patou Crollois.
Le Philou court partout mais se fait avoir au métier dans le premier jeu, 9/11.
Il ajuste les amorties et les boasts pour prendre le contrôle du match à 2 jeux 1, 11/8, 11/4.
Il se refait avoir au métier dans le 4, 8/11, et enchaîne sur un cinquième qui pue l’embuscade. Précis sur les premières balles, il réussit à filer devant pour ne plus lâcher le bouzin, 11/4.
C7 un, Crolles zéro
3. Andouillette Bobosse 100% fraise de veau, double boyau naturel
Le Phil de la 7 contre le Mathieu Crollois, pour le match des 3.
Joker pour le descriptif du match car on jouait les 2 rencontres en parallèle.
Mais à la vue du score, il a fallut un Phil sérieux et surtout présent dans les money time.
12/10, 11/9, 13/11.
Quelques balles de jeu sauvées. Du propre.
C7 deux, Crolles zéro.
4. Dos de lieu noir, crème de Saint-Marcellin
Le Seb de la 7 contre le Seb Crollois.
Très bon départ à 6/2, le grand semble serein. Il mène le jeu, fait quelques fautes mais redresse le point d’après, du bon Seb, 11/8.
Le deuxième est accroché, c’est du à toi à moi. Seb à 10/8 fait 2 boulettes précipitées et perd le jeu 10/12.
Dans le 3, ça sent le sapin et un remake du match aller. 3/10. Puis la gigasse commence à se détendre et à tenter des shots improbables parfois. Une remontada de l’enfer s’en suit, tout lui sourit et il recolle à 10 égal.
A 13 partout, il a la bonne idée de mettre la raquette en opposition pour sortir un nick roulé et de finir le jeu derrière à 15/13.
On fire dans le 4ième, aucune faute et un score sec de 11/6.
C7 trois, Crolles zéro.
5. Pana Cotta coco, émulsion d’ananas
Le Jeffouille de la 7 contre le revenant Crollois Yves.
Je sortais de la douche alors qu’il y avait déjà 2 jeux 0 pour Jeff.
C’est qu’il a encore de la raquette Yves, mais un physique à chier.
Pas de suspense, Jeff tranquilou, mais qui ne peut s’empêcher de faire son grigri au service. Ja raconte. Il serrant sa raquette et il lui donne un petit effet de va et vient très court et très rapide, il a la tête légèrement penchée de trois quarts vers le frontal, il a la mâchoire serrée mais laisses deviner une rangée de dents.
Si on zoome et qu’on s’attarde sur le visage, on ne sait pas si il joue au squash ou si il pose sa pêche.
11/6, 11/7, 11/2.
C7 quatre, Crolles zéro
6. Rhum république Dominicaine, 15 ans d’âge
Tout ce petit monde arrive au Station House de Brignoud à 22H07, pour fêter la victoire ET la défaite.
Très bonne adresse tenue par David, un ex de Center.
C’est le Philou qui raque la sienne pour le compte de la moins bonne performance de l’équipe.
C’est le ventre bien rempli et le sourire banane que nous nous quittâmes, avec ce petit goût acidulé de la victoire…vous voyez de quel goût je parle ? celui qui te pousse à monter le bouton du saut de l’auto-radio et à chanter à tue-tête le « mon fils ma bataille » sur Cherry FM…à moins que ce soit le 15 ans d’âge…
Philou