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2018-2019 : Center 7H – Crolles 1H

La Bobosse

 
1. Macon fuissé, blanc
8 pékins dans le bazar, pas un rat de plus. Enfin presque, 7 exactement puisque Jeff nous fît une Jeffouille comme prévu, arrivée prévue à 21H20 précises. Le récit révélera qu’en fait, c’est à 21h23 qu’il s’est pointé, et pour tout être normalement constitué, ça c’est synonyme de tournée.
Un bar fermé. Mais un frigo à code quand même avec que des trucs pas cathos dedans…en tout cas pas de bières.
Un bruit de balle assourdissant avec de l’écho.
Un petit air frais qui vient te lécher les aisselles, brrrr
Nous sommes au stade nautique de Crolles.
 
2. Velouté crémeux de poisson
On démarre par les 2, le Philou de la 7 contre le Patou Crollois.
Le Philou court partout mais se fait avoir au métier dans le premier jeu, 9/11.
Il ajuste les amorties et les boasts pour prendre le contrôle du match à 2 jeux 1, 11/8, 11/4.
Il se refait avoir au métier dans le 4, 8/11, et enchaîne sur un cinquième qui pue l’embuscade. Précis sur les premières balles, il réussit à filer devant pour ne plus lâcher le bouzin, 11/4.
C7 un, Crolles zéro
 
3. Andouillette Bobosse 100% fraise de veau, double boyau naturel
Le Phil de la 7 contre le Mathieu Crollois, pour le match des 3.
Joker pour le descriptif du match car on jouait les 2 rencontres en parallèle.
Mais à la vue du score, il a fallut un Phil sérieux et surtout présent dans les money time.
12/10, 11/9, 13/11.
Quelques balles de jeu sauvées. Du propre.
C7 deux, Crolles zéro.
 
4. Dos de lieu noir, crème de Saint-Marcellin
Le Seb de la 7 contre le Seb Crollois.
Très bon départ à 6/2, le grand semble serein. Il mène le jeu, fait quelques fautes mais redresse le point d’après, du bon Seb, 11/8.
Le deuxième est accroché, c’est du à toi à moi. Seb à 10/8 fait 2 boulettes précipitées et perd le jeu 10/12.
Dans le 3, ça sent le sapin et un remake du match aller. 3/10. Puis la gigasse commence à se détendre et à tenter des shots improbables parfois. Une remontada de l’enfer s’en suit, tout lui sourit et il recolle à 10 égal.
A 13 partout, il a la bonne idée de mettre la raquette en opposition pour sortir un nick roulé et de finir le jeu derrière à 15/13.
On fire dans le 4ième, aucune faute et un score sec de 11/6.
C7 trois, Crolles zéro.
 
5. Pana Cotta coco, émulsion d’ananas
Le Jeffouille de la 7 contre le revenant Crollois Yves.
Je sortais de la douche alors qu’il y avait déjà 2 jeux 0 pour Jeff.
C’est qu’il a encore de la raquette Yves, mais un physique à chier.
Pas de suspense, Jeff tranquilou, mais qui ne peut s’empêcher de faire son grigri au service. Ja raconte. Il serrant sa raquette et il lui donne un petit effet de va et vient très court et très rapide, il a la tête légèrement penchée de trois quarts vers le frontal, il a la mâchoire serrée mais laisses deviner une rangée de dents.
Si on zoome et qu’on s’attarde sur le visage, on ne sait pas si il joue au squash ou si il pose sa pêche.
11/6, 11/7, 11/2.
C7 quatre, Crolles zéro
 
6. Rhum république Dominicaine, 15 ans d’âge
Tout ce petit monde arrive au Station House de Brignoud à 22H07, pour fêter la victoire ET la défaite.
Très bonne adresse tenue par David, un ex de Center.
C’est le Philou qui raque la sienne pour le compte de la moins bonne performance de l’équipe.
C’est le ventre bien rempli et le sourire banane que nous nous quittâmes, avec ce petit goût acidulé de la victoire…vous voyez de quel goût je parle ? celui qui te pousse à monter le bouton du saut de l’auto-radio et à chanter à tue-tête le « mon fils ma bataille » sur Cherry FM…à moins que ce soit le 15 ans d’âge…
 
 
Philou
 

2018-2019 : Center 7H – Ikebana 1H

 

J10- Vendredi 22 mars 2019- Réception d’Ikébana1: « Maktoub… »
 
Après 2 gifles squashesques à rendre amnésique Julie de Secret Story 8 ou plus proche de nous, Grand Seb de C7 (dont le dernier compte rendu a quand même mis près de 2 mois pour s’étaler sur une vierge de page! C’est que le petit Grand est overbooké en ce moment…), le capitaine Balbo décida de s’en remettre au Destin pour relancer l’équipe et affronter Ikébana1. Et le Dieu du squash très réceptif pour une fois (mais en même temps il n’est pas trop pris ailleurs en ce moment et puis c’est normal vu toutes les libations qu’on lui présente depuis 15 piges) lui adressa un nouveau signe de sa Miséricorde… et c’est au final sans grand suspens, que ce vendredi saint, les gars plièrent assez rapidement la rencontre pour accéder au bar et au repas: le Carême, çà creuse!
 
En effet, les 4 ne jouent pas, Jeff n’ayant pas d’opposition dans cette équipe venue à 3. Mathématiquement, il explose son adversaire qui n’existe pas (tiens, lui aussi?) 33 points à rien et s’envole miraculeusement dans les statistiques internes de l’équipe. « Gloire à toi… »
 
Ce sont donc les 1 qui débutent véritablement la rencontre vers 20H21. Flo affronte sans envie Bilel, à peine arrivé déjà reparti. C’est que le harponnage de la faune méditerranéenne n’attend pas! Hormis le premier jeu qui attire le regard et le Grand Pardon de par son niveau affligeant, les 2 autres s’écoulent à sens unique et sans crispation pour clore la victoire logique et nette de notre Seigneur 3/0.
 
A 2/0, les 2 foulent le parquet du Temple sans véritable pression. Nicolas et Sylvain veulent juste gambader guillerettement tels deux agneaux pasquaux (ou moutons, c’est selon) innocents. L’ambiance est apaisée, les jeux, partagés. Et c’est grâce à une technique mieux maîtrisée dans le dernier que le jugement tombe: Sylvain Romba l’emporte 3/2.
 
Désolés d’avoir ralenti le cours de la soirée et la volonté divine, ils cèdent rapidement leur place aux Trinitéens, Philippe et Samir, pour une nouvelle victoire du local 3/0 non sans une petite angoisse existentialiste après un contact net et dur au milieu du premier jeu envoyant le local par terre et muet durant quelques secondes. Mais il résurrectionna! Pour le coup c’est comme le Père Noel, c’est vrai!
 
21H47. La victoire 3/1 est donc scellée par la Providence et la tireuse peut s’exciter. Fidèle parmi les fidèles et attiré par l’odeur de la mousse et la notion de partage, frère Yo Guillemin viendra aussi récupérer sa chopine de la nouvelle tournée de Nico pour résultat le plus lamentable de la soirée. C’était écrit, encore…
 
Nico

2018-2019 : B2S Echirolles 2 – Center 7H

Les enfoirés. 
 
Toujours en course pour les play-offs, on se doit de battre échirolles comme au match aller. 
Tout est réuni pour gagner, notre capitaine décide d’aligner ses meilleurs joueurs du moment et Lionel, Eric, et Loic
font le déplacement malgré la diffusion des enfoirés à la télé le soir même. 
 
Seb, fraîchement chômeur s’attaque à Baptiste. Les séquelles du pot de départ se font sentir dès l’échauffement. 
3 petits jeux et puis s’en vont. 
 
Philou commence les hostilités contre Fabrice. A l’aller il était sorti vainqueur d’un match marathon. 
On le coach pour achever le match plus rapidement que la dernière fois car le fût de bière nous attend déjà. 
Il nous écoute et écourte les échanges dans la taule pour perdre en 3 petits jeux. 
 
Mauvais départ mais rien n’est perdu. Les supporters partent les uns après les autres et se disent qu’ils auraient vraiment dû rester devant leur télé mais heureusement que Mr Propre est là pour sauver les meubles. Il laisse néanmoins filer un jeu pour s’imposer 3 jeux à 1. 
 
Jeff débarque tard comme à ses habitudes. On le remonte comme une pendule pour essayer d’arracher un nul.  
Cela fonctionne pour les 3 premiers jeux mais la pendule se détraque et Maxime l’emporte en 5 jeux. 
 
Une défaite 3/1 et les audiences des enfoirés au plus bas d’après les analystes. Bref rien ne va plus, il faudra être meilleur la prochaine fois
On se console avec quelques bières. Seb part un peu plus tôt pour aller passer sa nuit sur les chiottes. 
Les autres(j’imagine) recommandent quelques pintes pour achever la soirée et faire passer le gâteau coco-banane qui a fini par plâtrer nos estomacs. 

Seb.

2018-2019 : Center 7H – Valence 3H

Vendredi 8 février, minuit… ou samedi 9 qu’est ce qu’on s’en fout (quoiqu’en réfléchissant « minuit », c’est le jour d’avant ou le jour qui suit? Quid du mouflet décapsulé à 00H00? Question hautement philosophique digne des miscellanées de C7), en tout cas cette nuit là, il pleut sur nos joues! (Oui, nous sommes poètes). Pour la première fois de la saison 2018/2019, Center7 s’est fait démonté à sec !(Oui, nous sommes vulgaires). Et çà fait mal! (Oui, nous sommes sensibles). Même pas un petit liniment antidouleur, un petit signe de respect animalier au dauphin de la poule, un petit point du match nul perdant, rien, walou, nada, mais plutôt une soirée « dans ton cul » en langage C7 avec une défaite en apparence cruelle 1/3 contre un Valence3 hautain, qui n’a pas joué le jeu du leader tranquille… en envoyant une grosse équipe nous corriger! 
 
Et pourtant, face à du très solide et au pire fair-play au mieux sympa, les larmes ne sont pas honteuses. Non. Elles coulent certes mais sans ruisseler révélant plus l’effort et l’abnégation des Hercules les muscles saillants après des parties de jambes par terre effrénées, que la peine égoïste et pleurnichante des 4 élus (parmi les 4 valides!). Parfois, il faut juste reconnaître la supériorité de l’Autre sans gémir au scandale. 
 
En 4, Phil « Plussipropre mieux c’est » se coltine la première apparition en équipe de la saison de Pierre Pouzergues,  un Non Classé aussi limité que Federer à Wimbledon. Les 2 joueurs manient bien l’engin, les mains sont fermes (Jessica, on se calme!); çà se frotte, çà se gêne mais cela reste très courtois et serré. 3/2 pour notre M. 100% de victoires. 
 
En 1, Flo enchaîne contre François Damien, 3D. Si la défaite semble dure et sèche (Jessica, repose ton lubrifiant!) 0/3, le différentiel point n’est que de 7 et le seul regret pourra demeurer cette balle de jeu dans le premier… et cette tournée payée à l’équipe pour le résultat le plus limité de la rencontre! Normal.
 
En 2, Nico affronte leur capitaine, Kévin Marthouret, 4B. Comme prévu, il court, claque un coup, recourt, reclaque une décharge, rerecourt et (Jessica, reste assise ma chérie!) … las (rien que d’écrire j’en ai des remontées), j’abdique pour une défaite honorable 1/3.
 
Enfin en 3, Loic clôt la soirée contre his airness Jordane Grenier, 4C. Là encore, le Crabe au gré d’une dynamique actuelle qualifiable de mi-molle en pleine croissance  (çà suffit Jessica, tu sors!) ne fait pas un vilain match mais les efforts consentis pour prendre le premier sont payés cash dans les 3 jeux suivants. 1/3 donc.
 
Bon… le revers est là mais les motifs de satisfaction sportive sont nombreux: pas de blessé (et quand M. Propre joue à Center c’est rare!), pas de niveau de jeu pourri ( et quand Loic joue à Center c’est rare!), pas d’arbitrage compliqué (et quand Flo joue à Center c’est rare!), bières/saucisses/vin rouge/fromage pour un dîner léger, … et plus de leader a joué cette fin de saison! Donc maintenant on va tout défoncer et çà commence dès vendredi 08 mars.
 
Nico.

2018-2019 : Gières 1H – Center 7H

J5- Un vendredi soir de l’automne 2018- Déplacement « chez » Gières1
 
Les plus grandes légendes comme les gentillets contes pour enfants se nourrissent de fantaisies et d’incertitudes… 
 
Il était une fois dans un monde de parallèles, un tendre poussin au rêve le plus fou: petit oisillon voulait devenir albatros. Mais mère Nature avait été dure avec lui, en plus de lui avoir légué une silhouette malingre, elle l’avait en effet assujetti à une vilaine tache, la gestion de ses frères de Center3. Le soir étendu dans son nid douillet mais épuisé par les affres bimensuelles de ces losers, il aimait s’évader dans des pensées heureuses et enfin victorieuses. Il s’imaginait en héros de plumes protégeant de ses ailes des âmes humaines en peine, lâchement foudroyées par le destin. Il se voyait le buste altier affrontant les pires prédateurs dont l’abominable calendrier de R2, seul mais conquérant, défendant les vraies valeurs de la vie: le plaisir des gouttes de sueur qui dégoulinent lentement sur le corps excitant l’épiderme, la sensation de fraîcheur de la chopine se répandant sur les collines de ses lèvres asséchées par l’effort, et le bonheur intime de piauler durant les douches masculines collectives. Une nuit de vent favorable et honnêtement contre toute attente réaliste, le Dieu Bernard Diomède vint lui susurrer à l’oreille interne qu’il avait été désigné Messie de la 7, si! Le bec bé, des heures durant, il cherchait une logique à cette énigme. Mais la réfection n’étant pas son fort (ce n’est pas moi qui le dit… je l’écris), il se perdit dans un dédale d’hypothèses obscures, se voyant tantôt proposer des programmes grivois à Arte pour regonfler leur audimat et autre chose, ou encore s’imaginant devenir pape pour donner enfin un conseil pertinent au cardinal Barbarin. C’est alors qu’il s’esseulait dans ses errements cognitifs que la magie opéra et scella son sort: son GSM vibra et chanta une poésie mélodieuse: « salut Dugland, c’est Thechief, çà te dirait de connaitre pour une fois l’extase, la vraie, celle avec avec des hommes, des magiciens, des esthètes de « je te la mets où je veux quand je veux »… qui sont que 3 pour la prochaine rencontre euh, s’te plait! Dis oui, dis oui, dis oui!!! Mais relax quand même, on joue que dans 10 minutes ».  Le neurone de l’oisillon, ahuri par la question de maître Balbo ricocha contre les parois internes du cervelet et notre nouvel héros lâcha instinctivement un « ouais trop cool! » d’adolescent retardé se prenant la vie en main devant les Replay de Chica Vampiro. Ce soir, il évoluerait avec ses inspirateurs, ses modèles, ses idoles qu’il adulait depuis son oeuf: Thechief Balbo, Theancientchief Chang et Thehandkerchief Guérinot. Alors, tout le monde peut comprendre l’angoisse montée en lui et la volonté de poser une galette sur le parking du club expliquant ainsi son retard et la présence impromptue de ce grumeau de pomme de terre nouvelle sur la joue droite. Tout le monde peut comprendre cette excitation survoltée avant son match faisant pâlir de jalousie tous les cabris albinos atteints de Parkinson. Tout le monde peut comprendre cette fierté de travestir son survêtement en substituant sur celui-ci et à l’aide d’un ruban adhésif noir, le pathétique 3 par un 7 homérique. Il sentait la gloire parcourir son corps fin mais désormais musculeux, de sa choupinette queue aux carnassières mandibules d’autant que la réussite de Center 7 se drapait quant à elle de la couleur de la défaite (qui est la même que celle de la victoire!?), jaune orangé couleur bière:
  •  Thechief battait sans panache Laurent Braud 3/2
  • Theancientchief convalescent subissait la logique et le plysique de Nicolas Gaude 0/3
  • et Thehandkerchief pouvait sortir ses petits mouchoirs et la thune de la tournée après l’humiliation de Mandrin Mouchet 0/3

Galvanisé par la découverte de la virilité et par le défi fou de cette situation désespérée, le poussin pouvait entrer sur le court et devenir albatros explosant notamment Christophe Spinello 3/0. Et s’il offrait ainsi le point du match nul perdant à ses nouveaux amis , il se couronnait lui du titre le plus honorifique chez les palmipèdes, celui de »vaisseau de guerre ». Les femelles présentes dans le public se jetèrent hystériquement sur le corps offert du génie pour débuter énergiquement chaire contre chaire leur parade nuptia…
 
« Ouhouh Matthias, mon canard, réveille-toi! Tu dors là, en plus tu ronfles! Alors bouge, retourne dans ton équipe de Center3 et allez vous entrainer, parce que le prochain match, c’est THE derby la 3 contre la 7 et on va bien vous « casser vos petites pattes arrières … »
 
Nico  

2018-2019 : Ikebana 1H – Center 7H

C’est où qu’on mange !!!?

Depuis tout temps, le déplacement chez nos adversaires du jour (Ikebana) n’a jamais motivé grand monde chez les membres de Center 7.
Plusieurs raisons peuvent expliquer cet état de fait :
– L’ambiance du club, qui on peut le dire n’est pas à se casser le cul parterre.
– La qualité des courts avec ses murs bleu piscine, son odeur de javel et sa moiteur incitant plus à se laisser aller sous les gestes experts d’une masseuse THAI que de se violenter pour aller chercher un double-mur assassin.
– La restauration et les boissons inexistantes au sein de l’établissement et dieu sait que pour une équipe vieillissante comme C7, c’est une caractéristique essentielle.
C’est donc assez naturellement et en partant du postulat « le squash c’est bien mais l’important c’est l’after » que nos 4 sélectionnés du soir déclinèrent, sans trop réfléchir, l’invitation de manger un repas organisé par nos hôtes.
Sur ce, nos 4 compères se retrouvèrent sur l’A48 à 19h40 sous une pluie battante dans une Peugeot 308 bleu police qui au vu de la carrosserie a dû servir de barricade sur les différents barrages de Gilets Jaune. On profita du temps de route pour chercher un restaurant à proximité de villefontaine capable de nous recevoir vers 23h. Après de multiples tentatives infructueuses, force est de constater que l’affaire était mal engagée. Qu’importe, on a tous les 4 de la réserve et avec un peu de chance on jouera sur 2 terrains en mode rapide. Que nenni, 3 rencontres se déroulaient ce soir donc autant dire que l’espoir de finir tôt s’envolait.
Le temps de saluer l’assemblée, de remplir la feuille de match et de taper la balle 5 mn, on lançait le premier round celui des n°4 soit Jeff vs Samir. Après une entame endormie et la perte du 1er acte, notre gaucher trouve la longueur et casse les pattes de Samir avec ses doubles murs. Il prend largement le dessus et remporte assez facilement son duel 3 jeux à 1. Pour l’anecdote ce match fut arbitré par moi-même suppléé par Sylvain Romba ce qui permit d’apaiser des tensions prêtes à dégénérer du côté de Samir.
Autour de Flo de rentrer dans l’aquarium vs le jeune Francois Barnouin. Fort de sa belle prestation au tournoi d’Echirolles et d’un adversaire connu pour être fragile dans la tête, chacun de nous s’attendait à une simple formalité pour notre grand gaillard. Mal nous en a pris, le jeune Ikebanaien a gagné en confiance et de la solidité avec. Rapide et précis, il prit l’ascendant sur Flo sans jamais lui lâcher les couilles. Résultat, Flo perd cette confrontation 3/1.
Le 3ème match oppose Mr Propre à Dorian Monin. Un nouveau sur le circuit de R2, qui a déjà un fait d’arme reconnu à son palmarès : victoire sur Serge notre président la journée précédente. De son côté, Phil n’était pas dans les meilleurs dispositions (peu de temps de jeu et une charge accrue au taf). Le 1er jeu confirmait nos craintes avec un 6-11 sans appel. Un coaching performant et contradictoire de flo et yo mais surtout la capacité de Phil à se remobiliser en jouant juste lui permit de remonter au score et de l’emporter sans accrocs 3 jeux à 1.
Restait à votre narrateur de finir le boulot en remportant son match pour assurer la victoire (simple quoi !!!). Petit soucis (par la taille) en perspective, c’est Mr Romba qui se profilait comme adversaire, et un Romba chez lui… après un début de jeu prometteur 7-3, une addition d’événements telle qu’une panne de lumière, une balle crevée et il faut le dire un niveau de jeu trop gentil changèrent la donne et c’est donc logiquement que Sylvain Romba mena 2 jeux à rien. L’affaire semblait mal embarquée et (au vu des 2 premiers jeux) le match nul perdant nous pendait au bout du nez. Seulement voilà!!! (les meilleurs connaissent tous ça) une déconcentration, un relâchement coupable de Sylvain et il faut le souligner une défense opportuniste me permit de lui voler le 3ème jeu. Ce jeu pris ne fut pas suivi d’autres mais il sonnait comme une victoire car il nous offrait le nul gagnant sur l’ensemble de la rencontre.
Le temps de prendre la douche, de boire une canette de bière congelée, il était déjà 23h30 passé. Autant dire que trouver un endroit pour manger un bout à cette heure ci était mission impossible, alors quand Sylvain nous proposa de venir au fameux restaurant Turc « le bosphore », c’est (cette foi-ci) sans minauder que nous acceptâmes. L’assiette Kébab bien copieuse accompagnée de 2 autres bières voire une chartreuse étaient vite ingurgitées, les conversations et les débats s’enchaînaient ainsi que les minutes. On reprenait la route à 1h30 avec le sentiment d’avoir passé en fin de compte une bonne soirée.

Votre dévoué YO

 

2018-2019 : Center 7H – Crolles 1H

J4- Vendredi 07 décembre 2018- Réception de Crolles1
 
Ou sur le papier, le match des séniles du Grésivaudan contre les grabataires de l’agglo grenobloise, à rendre jeunot les dinosaures en fourrure courte. Ainsi et dès 19H30 alors que Crolles1 mène déjà 3 bières à 2 (un présage?), une odeur de boules se dissipe dans le vestiaire, normal dans un local masculin… sauf que pour cette rencontre c’est bien le relent de la naphtaline qui se répand au fur et à mesure que les costumes gris ne viennent se pendre sur le porte-manteau marron. Les années 1960 sont là, de retour, on les sent comme ces chaussettes de la journée réajustées dans les ASICS ou cet entre-jambes une énième fois reconditionné dans ce put »n de short qui a visiblement rétréci avec le temps. Et ces vieux se saluent affablement réanimant avec légèreté les sujets de conversation de leur époque: la poitrine d’Anita Ekberg, le bikini d’Ursula Andress, ou encore les seins d’Elizabeth Taylor (jeune), la politique c’est important, n’est-ce pas mon Général?. « Je vous ai compris ». « Mais faut lancer les matches parce qu’il y en a qui bosse quand même… »
 
Du coup, les 4 se lacent et se lancent: Papy Yoyo contre Yvan Reynard. Notre Guillemin est chaud et claque tout partout (madame aurait été contente) 11/3, 11/4 avant de péter net une durite. Sans rythme et précision, c’est le malin Reynard qui reprend du poil de la bête pour égaliser à 2 jeux partout dans une ambiance tendue coté CR7. Heureusement et grâce aux « bouge-toi le cul » avisés de ses partenaires, Yoyo l’emporte dans le dernier. 1-0. Ouf!
 
Les 1 enchainent: Grandseb, de retour d’un mois de croisière Costa animée par feu Julien Lepers contre Seb Lasserre. Sur le papier c’est serré. Mais sur le parquet on sent que lui l’Auvergnat est heureux de se mettre au diapason de tout CR7. Notre petiot vieillit. Il fait des coups de merde. Il picole. « Grandseb, nous te souhaitons un bon retour dans ton équipe de toujours: la notre ». En effet, malgré un jeu concédé, c’est le Crollois qui maitrise la tactique de l’ensemble du match et l’emporte 3 jeux à 1. 1-1. Merde!
 
Les 2 suivent: Nico contre Julien Chanut. Dès la chauffe, le constat est clair: le bas du dos du visiteur couine, ses déplacements seront limités. J’enchaine sérieusement les 2 premiers jeux sans trop y penser avant de faire une Yoyo, une action philanthropique désintéressée et…inutile: je pense au bien-être de mon adversaire. Mais pourquoi penser? Les femmes arrivent très bien à vivre sans, alors pourquoi pas moi? Et c’est en revenant à cet axiome limpide que j’ai pu achever mon estropié grinçant, 3 jeux à 1 également. 2-1 pour nous. Yeah man!
 
Les 3 terminent: le crabe Balbo contre Stéph’ Platel. La gagne est au bout alors çà joue sérieux et notre captain ose, court et réussit pendant un jeu. C’est beau, efficace mais illusoire: il est carbo à refaire sortir les grumeaux! Ah, c’est sûr que pour bloquer des ronds-points il est là notre gradé, fier comme un bolchevik mais dès qu’il s’agit de se bouger le cul, terminé, il n’y a plus personne de fiable dans le sovkhoze. Bref, le Platel retourne progressivement la situation et gagne à son tour 3 jeux à 1. 2-2. Ouinnnn!
 
Au final et sous les yeux humides de Philou et de Jeffouille (certainement les éclats des bulles des bières): une défaite au match nul, une tournée pour Nico pour non port du tee-shirt réglementaire, et une tournée pour Balboose pour résultat le plus consternant de CR7 ce soir (au point près avec Grandseb). De toute façon, moi j’étais plutôt buste de Gina Lollobrigida.
 
Nico

2018-2019 : Valence 3 – Center 7H

Oh oh oh oh mon camion !!

 

Nouvelle saison, nouveau capitaine, tout fraîchement élu au suffrage universel , c’est Loïc qui conduira le camion C7 cette saison. Attention, faut pas perdre la clef, il n’y a pas de double. Et gaffe à la révision, le camion compte 45,5 années au compteur…(ça craint !).

 

Première victoire à son actif, avoir su conserver le nom de Center 7 pour notre équipe, dans une asso qui n’en compte que 6. Bravo Captain’, bel effort !

Premier dossier important : le kikipaisoncoup. Une modification des tables sacrées a été ratifiée : le seul et unique maillot officiel de l’équipe est celui floqué C7. Tout contrevenant se verra dans l’obligation de « raquer la sienne ». Je profite de cette tribune pour rappeler les 3 autres textes sacrés du kikipaisoncoup, à savoir la fanny sur un jeu, la non-participation au repas d’après match et le moins bon résultat de la soirée. Message aux potentiels zadistes : toute contestation n’aura pour effet que de doubler la sanction.

 

Voilà, ça c’est dit, on peut donc démarrer la saison sereinement…enfin presque puisque C7 sera amputé cette année de la Bouille qui s’est acheté des nouveaux croisés, et potentiellement du Rico, la geisha aux 17 pas, qui cherche encore des maux à son mal. Non lecteur, je n’insinue pas que la porte C7 est grande ouverte. Pour pouvoir entrer au panthéon, il te faudra montrer patte blanche (blonde, brune ou ambrée, ça marche aussi).

 

Même poule que l’année passée, 7 équipes, 2 places pour les play-off, objectif de la saison réaffirmé par notre bien aimé Captain’.

Première journée, vendredi 12 octobre, premier déplacement en terre drômoise. Compo d’équipe changée au dernier moment, Loïc aligne Philou en 1, lui en 2, Phil en 3 et Nico en 4.

On fera court sur les exploits sportifs :

  • Phil s’en sort très bien contre Hervé, inquiété en début de match, il a su trouver la longueur dans le second jeu et par la même, la possession du T. 3/1 pour Phil
  • Trop court physiquement, je n’ai pu rivaliser avec Remy que dans les premières moitiés de jeu avant de m’écrouler sur les fins. 1/3 contre moi
  • On ne sait toujours pas comment il fait, mais notre Nico, toujours aussi barbu, domine sa raquette et emmène Serge sur des rallies éprouvant, 3/1 pour l’ange
  • Avec 3 balles de jeu dans le 1, on pouvait espérer un nul gagnant, mais les efforts n’ont pas payé et ont amené Loïc sur la réserve contre Kevin, un 0/3 bien claqué, et une tournée pour le crabe

Le petit point du nul perdant dans la cabezza, c’est avec entrain que nous nous efforçâmes de faire honneur à la table d’hôte. Les habitudes, mœurs et blagues en tout genre reviennent inlassablement sur la table et déclenchent des tout aussi inlassables rires. C’est l’esprit C7, et ça, personne ne nous l’enlèvera.

Prochain RDV le 9/11. Des bises.

Philou