28/02/2018 ·
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Actualité, Equipes, La Compétition
Alors que le championnat de R2 s’étire, nos forces vives lâchent les unes après les autres. Pour la réception de Crolles1, Captain Yoda a dû faire les fonds de tiroir pour récupérer un 4ème joueur disponible et valide… et bon pour rester quand même fidèle au niveau général des membres de Center7. Et comme un enfant retrouvant sa fameuse crotte de nez collée depuis 3 semaines sur le côté du meuble et oubliée depuis, il était fier d’aligner à nouveau sur la feuille de match sa pépite fringante: lui, l’Auvergnat. En effet, c’est l’ Grand Seb qui est venu dépanner et retrouver finalement SON équipe comme il le porte fièrement sur notre maillot. Conséquence directe: la moyenne d’âge des 8 joueurs de la rencontre a chuté de 10 ans! Mais heureusement il n’y a eu aucune incidence sur le niveau intellectuel de la soirée preuve que Seb est tout à fait à sa place en R2!
Dans le premier match du soir, Titi Bouyoud retrouvait Yves Lapray, ou plutôt Verve Daprès, son sosie malade et à bout de souffle, plus motivé par le papotage devant la pompe que par la petite balle noire. En jambes, notre canari volant enchaîna les 3 jeux: 11/5, 11/4, 11/7 sans véritable doute.
Du coup, Grand Seb se retrouva rapidement sur le parquet face à Seb Lasserre. Son poignet magique claqua les 2 premiers 11/1, 11/4 et on pensa à 10/7 pour lui dans le troisième que la soirée était déjà pliée. Mais le Crollois serra la vis pour retrouver de la précision et renverser le 3ème, 10/12. Il fallut donc une nouvelle accélération du Grand pour l’emporter 11/6, et 3/1.
Les 2 entrèrent sur le cours: Nico/vs/ »Yoss » Ben Fadhel. Plus dynamique et plus puissant, le visiteur était au-dessus ce soir-là et c’est seulement au prix d’un bon tour de rein que le local gagna un jeu salvateur pour jouer au pire le match nul gagnant … et profiter de réveils douloureux les matins suivants.
C’est donc un Yoyo sans pression sportive (car la binouze du comptoir avait déjà coulé, elle!) qui devait conclure la rencontre contre Stéph Platel. Et c’est à peine entré qu’il ressortit TRES frustré de sa qualité de jeu avec un sévère 5/11, 5/11, 4/11 dans la musette. On dira pour positiver qu’il « a pris les points nécessaires pour sceller la victoire au match nul », 7 jeux partout, mais 123 à 116.
Nico
21/02/2018 ·
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Actualité, Equipes, La Compétition
Événement
Samedi 10 mars, le club Squash Center, accueille :
- pour le compte du championnat par équipes de Régionale 1, les équipes féminines ANNECY 1, ANNEMASSE 1, IKEBANA 2
et l’équipe maison ACS SQUASH CENTER 1 emmenée par Audrey LE-CLERCQ.

- pour le compte du championnat par équipes de Nationale 3, les équipes masculines MONTPELLIER 5R, TOULOUSE GHOSTER et
l’équipe maison ACS SQUASH CENTER 1 emmenée par Manu CAMUS.

Début des matchs à 10h. Çà va transpirer sec !!!
Venez nombreux pour les encourager, les réconforter, les acclamer ou…les houspiller !!!

21/02/2018 ·
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Actualité, La Compétition, Le Club, Tournoi

21/02/2018 ·
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Actualité, La Compétition
Après un championnat de ligue quelque peu compliqué où une 5ème place ne nous laissait guère envisager une participation aux championnats de France, un seul désistement fut fort heureusement suffisant pour nous projeter sur les terres d’Anne de Bretagne. La Bretagne !!! Pas la région Bretagne mais la Bretagne tout de même. Son climat si singulier. Pour l’honorer, ce cher E. Baer écrivait : « La Bretagne, où quand la pluie est une caresse et le soleil…une promesse ». Tout est dit.
L’annonce tardive de cet atlantique repêchage nous laissait cependant peu de choix, ni sur le moyen de transport à adopter – la voiture –, ni sur l’hébergement à réserver – l’hôtel IBIS Bugdet, chambre avec vue sur le Dorcel Shop local -.
Ces lointaines manifestations sportives sont toujours l’occasion de découvrir la France et de faire un peu de tourisme (pour rester modeste, je dois avouer que c’est la 2ème ou 3ème fois, tout au plus, que je sors de notre belle région pour taper nationalement la balle). Aussi avions nous décidé de partir tôt, très tôt, ce jeudi 1 février, afin de nous octroyer un supplément de temps libre dans les bras de cette chère Anne (un peu comme Jeanne, la chanteuse, il faut d’ailleurs noter (9/10 en ce qui me concerne), sans intention aucune de faire à nouveau mention au DorXXXcel Shop situé de l’autre côté de la rue, qu’Anne est effectivement dans Jeanne, la langue française est délicieuse, n’est-elle pas ?) et également dans le lit de sa chère Loire. Lyon, Clermont-Ferrand, Bourges, Vierzon, Tours (certainement l’une des grandes capitales – trop méconnue ? – de la gastronomie Française grâce à sa fameuse rillette – bien supérieure à la sarthoise, ce qui est certainement vrai car l’information m’a été directement donnée lors de la légendaire soirée de clôture des championnats par un gars de l’équipe de…ah comment, quelle équipe déjà…mmmm…ah oui…de Tours – et son sainte maure, un fromage de chèvre en forme de bûche au centre de laquelle et – tour de force – dans le sens de la longueur, on trouve une paille de seigle – on ne rigole pas trop avec les AOC ou IGP, il faut être assez précis, sinon la contrefaçon chinoise inonde rapidement le marché et ce serait dommage car la fabrication/usinage de cette paille et la délicate insertion d’icelle dans la le chèvre donnerait du travail à une bonne moitié de la ville – cette information est néanmoins à prendre avec des pincettes, et de préférence pas celles utilisées pour la pénétration chevrière. En tout cas je me souviens d’avoir entendu et j’en mettrais ma…pas grand-chose au feu, que cette activité très spécialisée est une véritable manne pour l’emploi-), Angers, et…enfin au bout du bout et ce n’est pas trop tôt, Nantes.

De cette dernière, nous arpenterons les rues et cours de son centre, les quais de son île mécanico-éléphantesque ornés d’anneaux de Buren (non je n’ai pas inversé le n final avec le e, je savais que je n’aurais pas dû sus mentionner le pornographe), les cafés et crêperie et c’est merveilleux car c’est jeudi soir et le jeudi soir on y mange la galette saucisse de M. Trillard (non, non pas Triquard ; Trillard j’ai vérifié). La compétition a ses exigences, j’en ai pris deux fois.
« Repu de ce surplus, dormir il faut, demain batailler il faudra ». dixit Vercingétorix ou Napoléon, je ne me souviens plus, je les confonds toujours. Peut-être moi, dans un jour de forte fièvre.
La compétition ne démarrant que l’après-midi de ce vendredi, le matin fut mis à contribution pour une respiration océane du côté de Pornic. Ma première surprise réside non pas dans la présence de réséda mais bien dans la présence de nombreux mimosas. Je croyais fort injustement que cette espèce ne peuplait que le sud de la France, côté azur. Me voilà rassuré, d’autres peuplades de notre beau pays ont loisir à humer ces minuscules et lumineuses boules odorantes. La seconde surprise, plus mauvaise, mais était-ce vraiment une surprise, tient dans la liesse hivernale propre aux stations balnéaires ventées où le soleil quand il se montre n’a plus qu’un seul rayon en magasin. Va, dans ces conditions, trouver un bistrot pour boire un thé, café ou ce que tu veux de chaud, histoire de redonner à ton corps et à ton visage une certaine souplesse. Plutôt pugnaces de nature (des heures passées sur un court de squash t’octroient de fait ce caractère), nous, après une longue balade qui tantôt prenait l’allure d’une pêche à pieds tantôt une découverte – façon Stéphane Plazza – des biens immobiliers à forte valeur ajoutée, trouvons en contrebas de la route, à proximité du port (vas-y balance ton homme à la mer!!!), un café dont la porte est entrouverte. L’occasion est belle, certainement unique, Franck y glisse son pied et nous en profitons pour entrer. Le propriétaire des lieux un peu étonné de notre témérité accepte de nous servir des boissons chaudes non sans nous avoir expliqué au préalable qu’il avait oublié de fermer la porte du gentil délit avant de quitter les lieux, la veille, puisque que les lieux il ne les quitte que rarement car il y habite. L’homme s’avère être fort sympathique, nous discutons un temps, il nous informe que sa fille est infirmière à Grenoble et…à l’écouter, dieu que Grenoble est une ville dangereuse !!! Quelques brioches, gâteau nantais, couilles-à-man ou plutôt couilles-amenezanencore il nous faut de l’énergie de la vraie de la nature du circuit court et de la locale, un truc à déclencher une réaction en chaîne musculaire et te propulser hors du T plus vite qu’un égyptien. C’est donc plein d’espoir et les jambes en feu que nous regagnons Nantes via le pont de St Nazaire enjambant (et quelle enjambée) l’estuaire de la Loire.
Nous gagnons la maison du Squash située à Sautron, bourgade attenante à Nantes. La maison du squash est une espèce de hangar ; vu de l’extérieur tu pries pour que l’intérieur en soit la copie inverse. L’intérieur est…ressemble…à un club de squash. D’un des côtés longs du hangar, s’alignent 7 somptueux courts, tous identiques, tous flambant neufs. De l’autre côté – tout aussi long -, un module vestiaire, un module cuisine/bar, un espace vente de matériel, un espace restauration et enfin un espace dévolu aux juges arbitres et des recoins repose-sacs aux oriflammes des différentes ligues.
Dans la catégorie des vétérans séniles, notre catégorie, le tableau est complet, 24 équipes. Le poids ne notre équipe nous têtesérise à la 13ème place. Il nous faut accepter le pré-tour. Nous l’acceptons. Nous le gagnons 3/0. Nous nous projetons rapidement sur le tour suivant après nous être projetés bien plus rapidement encore sur une bière aux accents allemands mais néanmoins douce au palais. Le tour suivant nous emmène affronter ni plus ni moins que Vercingétorix, champion en titre et plus récemment champion de notre ligue AURA. Mais voilà, pour Franck, Claire et moi, c’est jour de forte fièvre et ces jours-là, nous lui faisons bouffer ses nattes à Vercingétorix. 2/1. Claire, jouant en dernier, feint une inévitable défaite pour garder de bons contacts avec Aydat. Vercingétorix défait, la cervoise – quand il l’accepte – a du mal à étancher sa soif si ce n’est celle d’une future revanche. La victoire nous octroie une matinée supplémentaire à Nantes car les 1/4 de finales ne débutent que le samedi après-midi.
Il pleut sur Nantes. Rien d’anormal je vous rassure. C’est le week-end des folles journées. Pas le temps pour autant d’aller écouter stradivarius et ses compères. Nous échouons au marché de Talensac, aréopage d’araignées de mer géantes tergiversant pour une fuite orchestrée bâbord ou tribord, festnoz de bigorneaux, bagad’huîtres…
Il pleut sur Nantes. Nous retournons sur Sautron. Il pleut sur Sautron.
1/4 de finale contre Toulon. Franck se frotte sérieusement à Croin mais perd 3/1 après une lutte acharnée. Claire a du mal à trouver son jeu et s’incline, et miraculeusement je fais la perf’ du jour en gagnant 3/2 contre un 3C. Défaite 3/1. S’offre à nous le tableau 5/8. Et quelques heures plus tard, nous prenons la direction (3/0) des places 7/8.
Dimanche matin. Nous sommes tous les 3 présents, pour ce dernier rendez-vous du week-end, pour affronter VRTS, la même équipe, l’équipe contre laquelle nous avions clôturé nos championnats de France lors de l’édition précédente. Nous avions gagné 2/1, nous avons gagné 2/1 (Franck qui aime finir en beauté et Claire qui a définitivement retrouvé son squash): l’histoire se répète parfois et c’est tant mieux.
Nous terminons sur la 7ème marche de ce grand podium et nous sommes contents.
Nous pensons au retour et pendant le retour nous pensons en arrière, et c’est cool, à l’arrière comme à l’avant, la route s’écoule tranquillement.
Serge
15/02/2018 ·
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Actualité, Equipes, La Compétition
Le 19h30 pour Valence
Ce n’est pas à bord du Thalys mais de la 5008 de M. Propre que 4 potes devaient se rendre à Valence avec comme objectif de ne pas perdre…drôle d’objectif que celui de ne pas perdre. Drôle d’horaire également pour débuter un match à 20h00 quand il y a une heure de route…d’autant qu’on doit ramasser un adversaire à la sortie des toilettes de l’autoroute à 19h45. Un adversaire dont on sait qu’il va éliminer Flo aussi rapidement qu’un tir d’AK47. D’autant que le type à une correspondance Blablacar à 21h40 pour Avignon… Il n’a pas le temps de traîner, il veut déjà décaler l’ordre des matchs.
Mais ça c’était sans compter sur la ponctualité de EQ-917-…, dit Yoyo.
19h23. Flo, surnommé Flo par manque d’imagination, arrive au club et on rejoint M. Propre sur le parking pour attendre le Yo qui, comme le Thalys ou la SNCF ne sait pas ce qu’est la ponctualité.
19h33. Coincé à Sassenage dans des pseudos bouchons, on intime l’ordre à Yo de rejoindre Tom dans les toilettes de Total pour le désarmer et on décolle pour récupérer les 2 piétons.
Une tactique se met en place. Flo, sûr et confiant de son jeu, connait l’issue de son match : 0-3 !
Se dessine alors plusieurs plans :
– On ne récupère pas le Tom, prétextant l’avoir oublié.
– On l’installe entre 2 gros à l’arrière pour l’empêcher de respirer. Pas possible, pas de gros dans la voiture.
– On l’attache à une corde derrière la voiture. 100 km ça lui fera un bon échauffement et comme la limitation est passée à 80km/h, ça ne sera pas trop dur.
– On le dépose à 10 km du club.
Devant notre indécision, on s’est à peine rendu compte qu’on l’avait déjà récupéré et qu’on parle de nos plans devant lui. Il n’est pas trop d’accord et fini même par nous convaincre de jouer le 1er match en chamboulant l’ordre institué « 4.1.2.3 », en « 1 et après j’m’en fous », pour nous quitter dès 20h52 après son match victorieux débuté à 20h47. Son Blablacar n’attendra pas… lui !!!
20h40. Arrivée à Valence. Serge nous attend, une bière à la main… A moins que ce ne soit la bière qui nous attende, Serge à la main… Le temps de dire bonjour, de constater que l’âge moyen de leur équipe a la moitié de la nôtre, Tom est sur le court. Flo est froid, pas encore changé. Il a le temps de glisser un mot sur la tactique :
« Je vais faire ce que je peux, Loïc, prend le plus de point que tu peux, c’est un 3D tu vas te faire éclater, Phil et Yo vous devez gagner 3-0 coûte que coûte ». Lavigne n’aurait pas dit mieux à l’équipe de France.
20h52. Ils sont prêts, avec un peu en retard sur le planning du Tom. Flo ne le sait pas encore mais le match a débuté sans lui, il est toujours froid… 2-11. Un excellent coaching, la copine du Keke qui lui caresse les litchis et il prend le 2ème 11-7. Le froid reprend le dessus, le Flo n’arrive pas à faire face, c’est quand même un 3B merde… il perd pied et s’effondre, 11-7 ; 11-4.
21h16. Yo entre en scène. Problème de chauffe également, il laisse passer le 1er jeu, il joue trop court. On lui donne un petit mot d’encouragement à la pause : « Tape dans l’fond, j’suis pas ta mère… ». Ça va tout de suite mieux, il prend les 2 suivants avant de craquer dans le 4ème. Une belle bataille pour le gain du match qu’il remporte dans la douleur, 3 jeux à 2. Un match partout, rien n’est perdu, bien que le plan de Flo commence à sentir le moisi.
22h13. Les gars ayant confiance en moi, persuadés que la tournée serait pour moi, c’est sans crainte que j’entre sur le court face à un gosse de 25 ans et 30 kilos que moins que moi, en pleine force de l’âge… 2 ou 3 volées nickées, quelques amorties raz de tin, aucune chance mais uniquement le métier et l’expérience m’amène tranquillement à 10-5 et 5 balles de jeu pour moi dans le premier. Un pas en arrière pour gérer tout ça… 12-10 pour lui. A ben merde alors ! Dans le second, je sauve une balle de jeu, j’ai une balle de jeu, je sauve une balle de jeu, je perds le jeu… 14-12. A ben re-merde alors !
3ème jeu, cette fois c’est pour moi. Je suis cuit, j’ai mal partout, fais chier la jeunesse… 11-8. Perdu 3-0. J’ai rempli la mission commandée par le Flo, mais que de regrets et merde quand même.
22h53. Pas grave, M. Propre va nous ramener le point du nul perdant, sauf s’il gagne 4-0 alors ce sera le nul gagnant ! La bataille s’engage, l’adversaire ne lâche rien et ramène tout. Phil ne trouve pas de solution, ses coups ne rentrent pas. 6-11. Le 2ème est un peu mieux mais Phil ne trouve toujours pas la solution, 8-11. Dans le 3ème il court après le score, 1-4 ; 4-6 ; 5-7, passe devant, bénéficie de 2 balles de jeu. On sent le nul revenir, mais c’est finalement Phil qui repart et lâche le match 10-12.
23h19. Phil raque le kikipaiesoncoup, j’ai bien fait de me bouger le fion… WhatsApp est en perte de vitesse, Center7 aussi. Merde on a oublié la photo pour captain Yoda. En même temps vu le nombre de supporters qui ont suivi les résumés est-ce qu’il la mérite ?… Allez pour le Nico qui n’a pas WhatsApp on va la faire quand même.
3 points de perdu, les play-offs qui n’ont jamais été tout près s’éloignent un peu plus, comme notre jeunesse. La bière était bonne, la bouffe aussi. Pour ceux qui n’aime pas la mousse au chocolat, y a de la crème brûlée… Suffisait de demander.
01h17. On lève le camp, on redépose le Yo dans ses toilettes et chacun chez soi… La prochaine fois on sera meilleurs !
Loïc
15/01/2018 ·
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Actualité, Equipes, La Compétition
Ikebana1/Center7: 2+/2- Amers et à France

Il y a des rencontres comme çà qui te laissent un drôle de souvenir dans ta mémoire de cyprin doré. Non pas que le squash soit le centre de ta vie (non moi, clairement c’est plutôt l’équipe féminine russe de curling!), mais plutôt que pendant quelques heures, l’existence s’est montrée un tantinet agaçante, s’éloignant des euphories enivrées auxquelles Center7 s’était habituée depuis début novembre 2017. Et à l’heure du départ pour Ikebana, les circonstances se montraient déjà facheuses: « comment çà Philou, Loic a pris sa licence cette semaine? T’es sûr? Et il va jouer avec Center 3? Avec nous! Oh merde… ». C’est donc dans un esprit timoré que nous débarquâmes légèrement en retard mais vraiment en avance par rapport à nos prédictions au Mercure d’Ikébana. Conséquence de ce quiproquo: une partie des locaux n’était pas encore arrivée, personne ne savait vraiment contre qui elle allait jouer et Philou dut au final rapidement faire péter l’élastique du jogging bien émoustillé il est vrai par l’atmosphère très Michou du lieu, chaude muy caliente (normal en plein janvier) et… bleue-schtroumpf!
Match des 1- Philou/VS/Sylvain
Notre captain est au dessus, c’est clair. Il s’applique dans les deux premiers 11/7, 11/5 avant de manquer de précision devant un adversaire enhardi par son début de jeu. Philou doit laisser la manche avant de recadenasser la serrure 11/7 dans le quatrième.1/0 certes, mais ce petit jeu concédé lui laissera un gout amer.
Match des 4- Yoyo/VS/Oussama
Comment décrire cela? Allez je vais positiver: « Yoyo a fait de la merde » mais vu que dans le premier, Oussama était très proche de Jacob Delafon aussi, il a failli lui piquer un jeu. « Failli » car cela n’arrivera pas et le local a enchaîné: 10/12, 7/11, 8/11. 1/1 après un quasi-non match très bien résumé par notre Yoyo dans les coursives du Mercure par une déflagration gazeuse intestinale retentissante et marquant son désarroi. Et le notre désormais…
Match des 2- Nico/VS/Bilel
Bon bah là ce fut l’inverse, j’ai carrément ébloui le soleil. Une formalité facilitée par mon talent intrinsèque et par mon aisance du soir. J’espère à ce titre que tous les Dieux m’ont regardé et qu’ils ont appris. 11/4, 11/5, 11/6 et encore j’avais un ongle incarné au niveau du genou droit. 2/1 pour nous mais une frustration pour je quand même: quand je vais à Ikebana c’est pour bouffer un kebab-frites grasses- sauce mayo-Coca, pas un menu avec une soupe, et un plat, et du pinard correct. Et les traditions bordel? Imaginons qu’un jour, on est plus France Gall?
Match des 3- PhilippeM.Propre/VS/Sylvain
Le match de la gagne. Pour le résumer, je laisse la parole à notre acteur principal: « çà me gonfle! », lâché nerveusement au début du troisième. Quoi? Philippe Bourgault est excédé. Comment? L’attitude rouscailleuse de l’hôte fait sortir Philippe de ses gonds et sa réussite est insolente: 9/11, 10/12, 3/11. 2/2. Et c’est rare de voir notre gentilhomme dans cet état-là!
Au final, rien de grave, une défaite au match nul et un petit point de glané tout de même à l’extérieur histoire de rester au contact de la tête de poule mais aussi de positiver avant le véritable drame: le retour officiel du Crabe Balbo, et là…, et là… « Ella, elle l’a »…
NG
13/01/2018 ·
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Actualité, Equipes, La Compétition
Center 3 affrontait ce soir pour la dernière journée des matchs aller, Valence3, équipe annoncée comme l’un des ogres de notre poule.

Mais pas le choix après la déconvenue face à center 7, l’objectif était clairement annoncé :
IL NOUS FAUT DES HOMMES SUR LE TERRAIN ET DES POINTS A LA FIN!!!
Pour cela j’avais mis en place un recrutement en conséquence avec la bonne vieille stratégie :
TU ES DISPO? Ok TU JOUES
Ça a bien démarré avec Stéphane qui a bien su déjouer le jeu (in)jouable de Eddy en gagnant 3-0. Un steph en mode patron absolument pas déconcentré ni par l’extravagante chevelure blanchissante de son adversaire et ses coups « pourris » ni par les gamins de l’école de squash de flo sandevoir : à croire que Center 7 essayait de nous sortir de notre match en organisant une course de camion de bébé dans les ruelles du club…
C’était en effet la soirée de « noël-épiphanie » de l’école de squash qui rencontre un vive succès grâce a la bonne humeur et au professionnalisme de Matthias et Florent, comme quoi les « rivaux » peuvent mettre en avant leur passion commune et obtenir un joli résultat.
Bref revenons à nos guerriers qui mènent 1/0
Notre loïc ( un 🇨🇭 un vrai j’y reviendrai plus tard) a eu bien du mal face à Tom. Sans doute le match le plus déséquilibré tant ce jeune a su étouffer les envies de rallyes de notre Number 1.
3/0 net.
Loïc peut même dire Merci a Tom d’avoir lâché 2 pts dans le premier jeu sinon la tournée était pour lui…🤣
A croire que ses origines helvétiques interdisaient à notre équipier de prendre une quelconque balle de volée : il a sans doute trop respecté le petit jeune en face de lui.
A 1 partout serge et moi savions ce qu’il nous restait a faire.
DES POINTS ON A DIT!!

Alors pendant que Serge menait tranquillement 2/0 face à Kevin je m’échauffais « sérieusement » et motivais Bruno et cyril qui s’affrontaient dans leur duel entre équipes de Center en R3. Ils en étaient à 2/2, il était donc temps de leur sortir la fameuse phrase tant entendue:
« les gars un 5ème jeu Ça ne se joue pas ça se gagne!!
»
Cette phrase me rattrapera un peu plus tard dans la soirée
.
En attendant Serge lâchait le 3ème jeu au bout du bout mais remportait tranquillement le 4ème pour une belle victoire méritée 3/1 .
Center 3 vire en tête.
MAIS ON VOUS L’A DÉJÀ DIT CENTER 3 AVAIT FAIM CE SOIR…
Il n’est que 22h15 et on est encore loin du bon repas préparé par Eric et Jp. C’est donc l’heure pour les couche-tard d’entrer sur le court.
Matthias affronte Arnaud. Gros match avec notre albatros qui a su user de son envergure pour décontenancer Arnaud jusqu’à 2/2…le nul gagnant est acquis.
MAIS A CET INSTANT, LA FAMEUSE PHRASE M’EST REVENUE: Ce 5 ème jeu j’ai pas envie de le jouer je VEUX LE GAGNER.
Bon, à 0 point à 3, je pensais que les 2 points du nul gagnant c’est déjà pas mal pour ce soir surtout que center 7 allait rentrer d’ikebana avec un tout petit point dans la besace…
mais NON les ailes de mon oiseau ont retrouvé de l’air frais sur le court 6 pour courir et encore courir et enfin remporter ce 5ème jeu 11/9.
On pouvait exulter: victoire 3/1 de nos champions qui repassent devant center 7 (je crois
)! en cette fin de phase aller
Ça valait bien une tournée du capitaine!! 

Matthias.
11/01/2018 ·
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Actualité, La Compétition, Tournoi

04/01/2018 ·
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Actualité, La Compétition
Center7/Center3: 4/0- A l’imperator Jules César…

Après… les fraises Tagada en 1969. Après… la Lambada de 1989. Après… la Remontada de 2017 (et notre petite Démontada du 10/11/2017 contre Crolles1, on vous le concède). Ce vendredi 22 décembre 2017, ce fut… la DEFONÇADA ou en un castillan du nord-est peu à la mode en ces temps, la humilliacion del siglo pour les pleureuses de Center3 lentement écrasées, fracassées, émiettées, pulvérisées lors du très attendu derby contre Center7.
4/0. Le score résonne encore comme ces hurlo-couragements, mélange de hurlements et d’encouragements du kop C7 stimulant le valeureux coéquipier et réclamant une énième fois, une cervoise! Normal, les égosillations çà assèche les muqueuses gorgeales. 4/0. Le résultat résonnera toujours… ou au moins jusqu’au match retour le 06/04/2018, rappelant aux ignorants qui s’ignorent (mais peut-on les blâmer?) l’inéluctable hégémonie de la 7 sur la 3 et donc l’indiscutable domination des 7 nains sur la Trinité… Et on ne peut contredire ni l’Histoire, ni l’exégète qui raconte!
Match des 3- Phil Bourgault /VS/Hervé Blanc
Les deux centurions se connaissent bien, ils s’opposent pour la huitième fois de la semaine, un peu comme Rome et Carthage en leur temps. En plus, avec un dos récalcitrant pour M. Propre et un Hervé en pleine bourre niveau squash, le combat s’annonce serré. Mais il n’en est rien: le chat Bourgault bouffe sa petite souris Blanc 3 à 2, M. Propre faisant toujours la course en tête au niveau des jeux. Et 1/0.
Match des 4- Jeff Comes/VS/Emmanuel Frangin
Dans une armée, il y a toujours des soldats affectés aux viles taches, la gloire les oublie mais sans eux pas de triomphe. Et ce soir là, dans un style effrayant (putain, qu’est ce que c’était moche!), le thanatopracteur de Center 7 a parfaitement embaumé son adversaire. Mené 0 jeu à 2, Romulujeff prend son Frangin en traitre pour retourner la situation et lui planter un coup de glaive mortel 11/9 dans le dernier. Et 2/0.
Match des 1- Captain Chang/VS/Loic Riedi
Pour Yoda point de titre unique: il est à la fois le sage commandant qui supervise, le lieutenant intrépide qui se jette sur le champ de Mars et… le trouffion qui paiera sa tournée parce que c’est lui qui a le moins bien assuré ce soir-là! Mais quel combat contre la jeunesse! Hercule, le voilà enfin ton rival romain et ce n’est point Marcus Furius Camillus qui me démentira. Bien que dominé dans le premier jeu, Philou, stimulé par des conseils précis et épurés de ses coéquipiers, serre le jeu et reprend avec succès les initiatives sur les points importants. Au final, il triomphe sereinement et sans exaltation excessive de son coin, 3/2. Et 3/0.
Match des 2- Flo Sandevoir/VS/El Presidente Serge Vignello
La victoire est là, et les poils de cul du Sergio sont en berne. Le temps, lui, est passé, il est tard. Il faut désormais aller vite et achever la bête qui perd ses larmes. Alors, le cœur empli de magnanimité et de clémence, le cavalier Flo lâche promptement les derniers coups mettant à mort les restes d’une armée bien pâle et étêtée depuis la désertion de son capitaine Mignot. L’ultime rencontre est à sens unique, le Sergio crucifié. Et 4/0.
Et c’est ainsi que ce soir-là, Center7 anéantit Center3. « Tu as raison, Jules, l’Histoire n’est pas ce qu’elle est, elle n’est que ce que l’on en dit ».
NG

14/12/2017 ·
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Actualité, Equipes, La Compétition
Gières1/Center7: 1/3 -A Jean d’Ormesson, à Johnny Hallyday…
Ouais, à l’heure des boules, nous on a les glande. L’érudition française vient de perdre comme un Malabar culturel, sa saveur bi-gout. Comme si d’un coup d’un seul, il n’y avait plus sur le plateau ni Vache qui rit, ni Bleu du Vercors fondant! « BIG » la survivance emblématique et improbable de la France gentilhommière du second empire; « BANG » l’idole éternelle des jeunes vieux anti-conformistes de la Vème République (Avec Serge, bien sûr!). Le squash, là dedans, c’est rien, juste quelques échanges fugaces entre anonymes courtois trop éloignés du charme d’une stichomythie irréelle entre deux légendes de l’Hexagone… Et nous à Center 7, on est plutôt Johnny!
Match des 4- « Si on n’avait pas perdu une heure et quart, on serait là depuis une heure et quart. »(Johnny)/vs/ »Depuis le Big-Bang, tout commence à mourir à l’instant même de naître. L’univers n’est qu’un élan vers l’usure et la mort. »(Jean)
Sur le papier, il y a match… mais dans l’attitude, c’est limpide, c’est clair, Jeff est comme à l’accoutumée un pittbull bondissant! Et Gaëtan, un jeune et heureux papa de 10 jours… fatigué. Notre Jeff saisit sa proie 11/4, 11/4, avant que le Giérois n’équilibre les débats dans le dernier, 11/9. Victoire sèche 3/0: ouais, on préfère le pragmatisme plus positif de Johnny.
Match des 1- « Remettre les pendules à leur place. »(Johnny)/vs/ »Les traditions- comme les femmes- sont faites pour être à la fois respectées et bousculées. »(Jean)
Deux habitués des parquets pour un énième affrontement face-à-face: le Temps qui court contre l’Histoire qui dure. Arnaud attaque fort et gère proprement pour s’attribuer sereinement les premiers jeux 11/7, 11/8, alors que Philou fait et défait le jeu. Dans le troisième, il règle la mire: 6/11. Mais l’espoir est vite anéanti par le Arnaud qui sent le danger monter (comme cette main au cul dans le troisième!): 11/7. Défaite très honorable 1/3: c’est sûr que de temps à autres, qu’est-ce qu’elles nous saoulent!!! Alors oui, égalisation du Jeannot.
Match des 2- « Je ne suis jamais seul, à moins que je lis. »(Johnny)/vs/ »Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise. »(Jean)
L’opposition de style est relevée, c’est serré. Lolo rentre tout et Nico ne pense à rien. 7/11, 9/11 pour le grand, c’est chaud pour mon slip! Alors on revient sur des basiques, du calme, de la précision et pouf, c’est fécond. 11/8, 11/9, 11/8. Victoire à l’arrachée 3/2: ouais, on préfère se rougir les lèvres d’un vin qui tache plutôt que de consommer du regard, l’élégance d’un Romanée-Conti.
Match des 3- « J’ai des goûts très ecclésiastiques. »(Johnny)/vs/ »La seule façon pour Dieu de s’exonérer d’une responsabilité écrasante, c’est de ne pas exister. On peut pardonner à Dieu s’il n’existe pas. S’il existe, je crains qu’il ne faille trop souvent le maudire. »(Jean)
Le champ lexical est le même. Çà joue au squash des 2 cotés: çà court, çà frappe, les schémas de jeu sont cohérents. C’est assez sympa à regarder. Mais malgré des échanges équilibrés, l’expérience de Yoyo et sa précision sur quelques points importants font la différence aux dépens de Thibault : 11/6, 11/8, 11/7. Victoire du doigté: 3/0, ouais, parce que les ecclésiastiques, ils s’y connaissent en doigté!
Et ouais alors, c’est qui le patron?
NG