Equipes

CR[9] Match par équipe Center 7 vs Sallanches TCMB 1

CR de C7/vs/Sallanches1 du 12/04/24 : nul gagnant perdant 2-2

Voilà. Nous y sommes. La fin de saison a sonné. Non pas que « toutes les bonnes » mais « toutes les meilleures
choses ont une fin », même après plus de 20 ans de joutes rhône-alpines. Ce soir, en match reprogrammé du
26/01/2024, C7, conservant l’esprit de ses années timiennes, a joué, respecté les règles pour ne pas fausser le
championnat, et plus anecdotiquement gagné aux points 114 à 103.
Mais ce jour, et malgré la victoire, son cœur pleure et s’arrête.
Merci à tous de nous avoir lu car parfois nous étions « frustes », surtout lui,
Merci à tous de nous avoir joué car parfois nous étions « cabotins », surtout eux,
Merci à tous de nous avoir supporté car parfois nous étions « pénibles », surtout tous.
Et merci à nous d’avoir démontré ce qu’était l’esprit non pas d’une équipe, mais d' »une tribu ». Du coup pour la
route, merci à nos femmes. (Si j’écris pas ça, je vais me faire défoncer!). Et à bientôt autour d’une bière … Ou
deux. Ou.
C7

CR[8] Match par équipe Echirolles 1vs Center 7

CR de Echirolles2/vs/C7 du 05/04/24 : défaite nette 4-0 
 

Entre la partie du verre de l’iceberg à moitié vide et celle émergée dans le plein doute, il fut difficile de clarifier les objectifs de C7 pour se rendre chez le leader de la poule ce vendredi 5 avril 2024. Gagner ? Bof, trop commun y compris pour Sergio qui commence à trop la ramener et à se prendre pour « the chosen » ! Courir ? Mouais, mais ça fait suer et au repas, il reste toujours des odeurs de pieds tenaces sous la table (C’était qui ? Greggy ? ) ! S’aérer la tête ? Ah bah voilà, ça sert à cela le match du vendredi soir ! Et des fois plus que d’autres, ça fait du bien. Restait à trouver un quatrième en ces temps de pénurie … Et c’est Freddy qui est sorti cette nuit ! (Et pan « in your face » Sergio ! Si, c’est un alexandrin, j’ai fait la diérèse à « nu-it » !).

Certainement tout émoustillé de côtoyer et de jouer enfin avec les Légendes de R2, notre backup du soir arrive le premier au club du Break. C7, ça impressionne, c’est sûr ! De quoi voir double ! Pour préparer ses six sens, tempérer son stress naissant et espérer hisser son niveau, il s’entraine minutieusement avec David et rigueur à notre arrivée. Son envie de bien faire est louable mais le niveau de son angoisse est tel qu’il omet de marquer sa révérence d’assez de respect à notre égard quand nous arrivons : il nous laisse porter nos sacs jusqu’aux vestiaires. Qu’elle est sensible cette jeunesse ! Nous interrompons son trouble et l’invitons à nous suivre devant le « center court ». D’un coup, ses yeux s’humidifient d’admiration et de confusion : il va pouvoir le fouler ! Pour lui permettre de reprendre ses esprits et peut-être aussi parce que le 4 adverse n’est pas encore arrivé, nous l’invitons à se mettre sur le côté, à patienter, et à bien prendre exemple sur ces modèles empâtés. 

 

Après quelques minutes d’hésitations, les 3 débutent donc. Bon, en même temps, ce sont les seuls qui étaient tous les deux présents. J’affronte pour la première fois Max. Sans gnaque, je cours après le score en permanence et joue mal les points importants notamment dans le cinquième. Défaite logique 2/3. « Mais tu vois Freddy, chez C7, quand tu perds, le plus important c’est pas de te dire que t’as participé et gnagnagna, c’est de bien avoir subtilisé un ou 2 jeux histoire de préserver l’essentiel : tes bourses ! « .

Toujours faute d’Hugo, les 1 enchainent. Sergio qu’a passé une journée de merde à cause de Vanessa Costa, la responsable RH anonyme de Moulis Group/vs/Benjamin le goujon bigorexe du bocal. Notre félin s’accroche dans un match serré mais lâche à chaque de fin de jeu. Défaite sèche 0/3. « Tu vois Freddy, dans C7, ce qui compte encore plus, c’est de toujours avoir un looser aux statistiques déplorables dans l’équipe, comme ça, t’es quasi sûr de préserver l’essentiel : tes bourses ! « .

M. Bajic étant arrivé, Freddy peut enfin s’engager dans la rencontre des 4. La greffe est un succès … pour Sergio :  4 tôles d’entrée ! Mais le jouvenceau se reprend et en calmant son palpitant rééquilibre les débats. Logiquement, il chope même le troisième jeu avant de céder. Défaite rassurante 1/3. « Tu vois Freddy, C7 est fière de toi, t’étais là, habillé en short, parfois cohérent dans ton jeu, et t’as prouvé, alors que certains en doute, qu’on était capable de donner des conseils sportifs avisés ; et du coup, t’as préservé l’essentiel : tes bourses ! « .

A 22H20, Greg retrouve Laurent Beck pour le match des 2. Pour eux, il est tôt certes mais quand faut y aller … Greg est présent, même après une dure semaine de labeur au Moulin Rou… oups à Paris. Galvanisé par le décalage horaire, il joue l’excellence et mène 11/3 avant de s’étioler progressivement. Défaite sensée 1/3. « Tu vois Freddy, au sein de C7, c’est important de faire comme les autres, d’avoir un esprit de groupe, de faire corps dans avec autrui, et donc de penser à préserver l’essentiel : tes bourses ! « .

 

Défaite nette 4-0 mais un Sergio qui rappelle que la vraie victoire, c’est celle qui consiste à honorer C7 et ses traditions : il rince la « kikipaiesoncoup » et les oreilles des 23 personnes encore présentes de ses élucubrations les plus fantasques sur les truites callipyges. 

 

« Tu vois Freddy, même dans notre pratique du squash, l’essentiel est ailleurs … »

Nico.

CR[7] Match par équipe Gières vs Center 7

Où qu’il est l’habemus prodigum ?

Qu’est-ce qu’il aime, le capitaine ?
Il aime avoir un effectif conséquent et, à J-3, choisir les 4 meilleurs joueurs du moment.
Il aime sélectionner et ainsi remercier le joueur assidu, le joueur travailleur, le joueur modeste avec des stats élogieuses – oui c’est vrai moi j’ai gagné 100 % de mes matchs, pas toi ? Tu sais ce n’est pas si compliqué, avec un peu de travail et un minimum d’intelligence…
Il aime aussi mettre de côté, recaler, oublier, tinder-swiper le joueur un peu mou du genou, ou en perte de repères, ou abonné à la loose, ou qui sent fort des aisselles, ou celui qui s’appelle Costa parce que jl’aime pas trop Costa (peut-être pour ses aisselles aussi), ou qui aurait – ô malheureux – failli au code d’honneur du kikipaiesoncoup.
En définitive son kiff c’est d’exercer son pouvoir de chef, faire la pluie et le beau temps, pour le bien de l’équipe, la tirer vers le haut (mais pas trop non plus et j’en profite pour faire un rappel aux plus néophytes, le squash est un sport se jouant dans espace fermé et la hauteur de plafond n’est pas infinie, surtout à Echirolles).

Après une évaluation complète et un suivi longitudinal poussé de tout l’effectif, d’une étude approfondie des forces et faiblesses des adversaires, ce n’est alors certainement pas d’un chapeau que le capitaine sort les noms des 4 joueurs qui auront l’honneur de représenter Center 7 pour le déplacement du vendredi soir 22 mars à la Break Sportif Arena d’Echirolles pour affronter l’équipe hors-les-murs de Gières.
Et cette liste de 4 joueurs, accompagnée d’avis éclairés et d’objectifs SMART ciblés, est modernement communiquée – par e-mail, à l’ensemble de l’effectif.

Rien ne vaut un exemple, c’est toujours parlant un exemple et celui qui vient ne fait pas défaut.
Extrait in extenso du mail envoyé par Loic Balbo (aka le capitaine) en prévision du match du 22 mars à la Break Sportif Aren…..

« Bon ben encore une fois, on prend les mêmes et on recommence.

L’équipe sera composée de :

1/ Serge. On a besoin et il serait temps que tu gagnes ton premier match.
[Sous-texte : tu es une buse mais j’ai pas le choix]

2/ Nico. Il faut que tu consolides ton ratio victoire/défaite.
[Sous-texte : tu es tout juste un peu moins nul que Serge mais j’ai pas le choix]

3/ Max. Pour ton 2ème match avec l’équipe il faudra que tu gagnes ou que tu paies ton coup.
[Sous-texte : tu viens d’intégrer l’équipe alors je ne peux pas trop juger mais le démarrage n’est pas brillant. Au mieux tu peux payer ton kikipaiesoncoup. En somme tu es une buse en devenir mais de toutes les façons je n’ai pas le choix]

4/ Philou. Que tu gagnes enfin un match quand tu mènes 2*0, 10/4 ! 
[Sous-texte : Je t’aime aussi mais tu es une buse comme les autres et je n’ai définitivement pas le choix]

»

Moi je vous le dit ça sent la fin de saison – et 2023/2024 ne se dessine pas comme étant le meilleur des millésimes.

Match des n°4 : Arnaud [Chauvière] vs Philou
Depuis 1 mois Philou ressent les troubles d’un stress post traumatique. Ces nuits sont courtes. Vers 3 heures du matin, mouillé de transpiration, il s’agite et crie sans relâche…au loin les pensionnaires de l’hôpital Saint Robert l’écoutent avec attention et compréhension.

Philou mène comme prévu assez rapidement 2*0, 10/4. Il faut revenir à l’origine du mal, le combattre, annihiler la reviviscence répétitive de cette impensable défaite.
Et vous savez quoi ? Sous les encouragements nourris de ses coéquipiers (dont le fameux mais néanmoins incompréhensible à ce stade « Tu es cohérent, tu es cohérent !!! » de Nico) Philou prend ce 3ème et dernier jeu 11/9. La malédiction est levée et, avec un résultat comme celui là, le kikipaiesoncoup ne risque pas de lui tomber sur le coin de la gueule en fin de soirée.
Victoire : 11/4, 11/6, 11/8

Match des n°1 : Nicolas [Gaude] vs Moi
Comme je n’aime pas trop contrarier mon capitaine, je me suis employé à gagner contre le meilleur joueur de la poule A de R2 AURA. Et ceux qui ajouteront que ce dernier était blessé, courait comme un poule étêtée à une patte, offrait les points à son adversaire du soir (moi) dans des shots improbables dans la seule optique d’amuser ses coéquipiers, ne sont à mes yeux que des jaloux.
Le ‘habemus prodigum’ du soir c’était moi et puis voilà ! (je commence à comprendre l’intérêt d’écrire soi-même le compte-rendu ; l’égo peut s’y développer s’y déployer allègrement, sans retenue).
Victoire : 11/4, 11/7, 13/11

Match des n°2 : Bastien [Deshayes] vs Nico

On retrouve Nico (le habemus prodigum de la dernière soirée équipe) éclatant de confiance en pleine psalmodie au moment de rentrer sur le court  :

« Ne serais-je pas le Kwisatz Haderach (קְפִיצַת הַדֶּרֶךְ), le Mhadi (المهدي ), le messie, l’élu ?»

« Ne serais-je pas le Kwisatz Haderach (קְפִיצַת הַדֶּרֶךְ), le Mhadi (المهدي ), le messie, l’élu ?»

« Ne serais-je pas le Kwisatz Haderach (קְפִיצַת הַדֶּרֶךְ), le Mhadi (المهدي ), le messie, l’élu ?»

« Pourra, mon adversaire, la balle voir seulement un peu rapide tellement sera, elle, que faire ? »
« Pourra, mon adversaire, la balle voir seulement un peu rapide tellement sera, elle, que faire ? »
« Pourra, mon adversaire, la balle voir seulement un peu rapide tellement sera, elle, que faire ? »

« Amour, je suis, arggghhh, à ton Seigneur vider, toi, dévote Ouryel, les couilles, ton plaisir pour ?»
« Amour, je suis, arggghhh, à ton Seigneur vider, toi, dévote Ouryel, les couilles, ton plaisir pour ?»
« Amour, je suis, arggghhh, à ton Seigneur vider, toi, dévote Ouryel, les couilles, ton plaisir pour ?»

Vous remarquerez que tout prof de français qu’il est il ne psalmodie pas des alexandrins !

Et comme la crise de mysticisme duno-frenchieshoresque confine à la décohérence, à la désorientation, à l’amollissement musculaire, à la perte de repères, à la repousse des aisselles (enfin aux poils qui sont dessous), Nico plonge dans un trop plein d’amour du je-fais-n’importe-quoi-mais-j’assume. Alors Bastien Deshayes une fois et ça passe, Bastien Deshayes encore et ça passe toujours, tant et si bien que Bastien fait chuter notre Nico !
Défaite : 11/4, 2/11, 13/15, 8/11

Match des n°3 : Arnaud[celui là c’est Després] vs Max
Comment dire ? On le connaît bien le Després, l’agriculteur-éleveur de double-murs ! Et lui, il n’a pas besoin de son tracteur et de ses bottes de paille pour annoncer la couleur ou la trajectoire. Du coup on l’a briefé notre Max, histoire qu’il déferraille ce lointain cousin de Didier Deschamps.
Résultat : Je ne sais pas si la foire de Beaucroissant venait de se terminer mais l’Arnaud il en avait encore plein ses caisses et ses cagettes des boasts nourris au bon grain. Et Max n’a pas pu faire autrement que de se les bouffer !
Défaite : 4/11, 10/12, 6/11

Nul gagnant pour Center 7.

Et le Kwisatz Haderach (קְפִיצַת הַדֶּרֶךְ) nous régale de son kikipaiesoncoup ! Mais non ? Messie !

Ensuite pour ma part c’est dégustation de Gallia West IPA en regardant Mathilde de façon certainement un peu trop insistante à son goût…et je repense à Legall, Le Grand, lors d’une soirée équipe au Break, amouraché d’un soir de la barmaid ; c’est comme une malédiction !
Mais je reviens à table et face à moi se trouve Arnaud C., mon lot – non consommé, d’un précédent Open. Et oui l’asso de Gières, enfin Jenn, pour ses opens offre comme lot – de temps à autres – des nuits d’amour avec Arnaud C. Je ne sais pas si son calendrier est bien rempli – mais on a du mal à caler une date. En attendant, sa femme, pour faire retomber mon désir, discourt sur l’inférence tridimensionnelle de je ne sais plus quoi exactement (faut demander à Max)…
Arnaud C. et moi, le regard rivé dans nos assiettes mangeons tranquillement notre aubergine flaccide ; ce soir au menu de Fred c’est Moussaka.

 

Serge

CR[5] Match par équipe Crolles 1 vs Center7

CR de Crolles1/vs/C7 du 09/02/24: 2-2 gagnant mi-figue, mi-purin
 

En ces temps de contestation paysanne raisonnée, c’est dur de savoir si le nul gagnant du soir « c’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! ». Mais une certitude est vite apparue ce vendredi de début février 2024 … on s’est bien caillé les miches au complexe multisports du Versoud! 

 

Et pourtant, Philou nous emmène chaleureusement. Il est souriant, il perçoit la win en lui, il a son mojo blindé. Il sent à peine le climat continental humide de Moldavie s’abattre sur lui à notre arrivée au club. Notre 4 veut en découdre et semble ravi de retrouver rapidement Matthieu pour la revanche de l’aller. Son 11/5 bien posé d’entrée laisse présager d’une rencontre tranquille qui permettra de vite enchainer les matchs, pour vite se réchauffer, pour vite se barrer car déjà des gouttes nous titillent le tarin. Quelques fautes directes lui font perdre le deuxième, mais avec sa grinta et un coaching de qualité de ses acolytes, il s’envole 2 jeux à 1, 10/4. Logiquement, Greggy a déjà quitté son survet’ pour exposer ses poils de mollets frêles au blizzard tandis que les coeurs de Hervé et Nico qui commençaient à s’éteindre repartent à 21 battements par minute. Bref … il s’écroule comme une grosse MERDE lâchée après une longue semaine de constipation, après 7 balles de match pour ! Défaite 2/3. Et pire, 2 derniers jeux à rallonges … On ne sent déjà plus nos doigts de pieds.

 
Notre number ouane du soir enchaine contre Seb Lasserre. Sur le papier, on se dit qu’avec son expérience et sa technique, le local peut s’imposer sereinement et rattraper le temps perdu … mais c’est qu’il joue correk notre Greg en ce moment. Bis repetipapa, çà donne des ailes ! Il tient les échanges notamment coté revers et sait profiter des quelques fautes directes de Seb. Les points sont longs. Les jeux aussi. « A toi ». « A moi ». 2 jeux partout. Derrière le court, la respiration haletante des rares spectateurs encore vivants rejette avec fébrilité de la buée sur les vitres. On distingue à peine les culs. Mais nous entendons les râles… Quand notre hôte sort promptement et victorieux du dernier ! Nouvelle défaite 2/3. Et des envies de lanscailler de plus en plus fréquentes. Cà soulage mais les engelures aux doigts s’aggravent à chaque passage au petit coin.
 
C’est donc aux 2 de poursuivre et nerveusement je craque : « Je t’en supplie Hervé : gagne, perds, je m’en fous, mais fais-vite ! J’ai les poils pubiens qui s’ankylosent ! ». Car oui, ce soir c’est Hervé Blanc qui joue en 2 pour colmater les brèches béantes de notre effectif raréfié. Il affronte un Ludo Robichon survolté qui le saisit à gel, l’expression « à froid » n’ayant plus aucun sens à cet instant : 11/2, 11/9 ! Le troisième est plus serré jusqu’à une perte de tension soudaine du Crollois. Foudroyé à son tour par l’ambiance glaciale de cette nouvelle Laponie grésivaudane, il le perd 10/12, avant d’abdiquer dans le 4 comme les règles l’y autorisent. Mais l’impact de la syncope passée est irrémédiable, les calories manquent et Hervé l’emporte 3/2.
 
Le terrain d’à côté s’étant libéré dès le 11/2, Olivier, mon adversaire, et moi, multiplions les taches pour tenter de nous réchauffer : warm-up, encouragements aux numéros 2 et même arbitrage pour la gestion du malaise. Cette hyperactivité soudaine liquéfie mon sang qui peut progressivement emprunter à nouveau tous les canaux du corps. Ca fait mal mais ça fait du bien: je comprends mieux les adeptes du piercing sur le gland ! J’ai l’impression d’être Frison-Roche en string en train d’escalader les Drus en nocturne hivernal mais heureux. Je veux aller vite et décide de mettre du rythme pour reproduire le même match qu’à l’aller et profiter de cette nouvelle sensation de chaleur qui m’envahit. Et vite passer sous la douche. Choix payant, victoire 3/1, et rencontre remportée aux jeux 10 à 9 pour C7. 
 
Allez hop, hop, hop , on se magne et on file aux « 3 brasseurs ». Quant aux vacances de février qui arrivent, c’est sûr, je pars sous la chaleur des tropiques !
 
Nico
 

 

CR[4] Match par équipe Center7 vs B2S2

 

Loose mania, ou comment se faire lustrer le sillon inter-fessier

Forts de notre valeureuse victoire contre Gières la semaine d’avant, nous formulions plein d’espoir avant de recevoir B2S 2, première de poule, en ce vendredi 1er décembre 2023.

Peu d’ambiance à mon arrivée au club, aucune trace de mes co-équipiers d’ailleurs, si ce n’est Eric derrière le zinc en train de servir à l’arrache des diabolos grenadine et des lait fraise, certainement une tournée pour Center 5. Quand soudain, alors que je m’applique, comme d’habitude, à lécher les murs à la chauffe, mon tèl se met à vibrer vigoureusement dans ma poche. Un texto de la barbouze pour m’indiquer qu’il aurait du retard en prenant le soin de ne point en évoquer la raison. A coup sûr un apéro pour le pot de départ à la retraite du concierge, la dent de lait du petiot de l’assistante sociale ou la guérison du panari du prof de techno. Je suis inquiet toutefois, parce que le vendredi, ils font ça à la Suze ou au Fernet-Branca en général.

Dr Benton et Dr Carter ne sont pas là, mais on voit se pointer la bouille joyeuse de la Jeffouille, surmontée d’un bonnet moche et pas beau. Manifestement il a confondu quelque chose quelque part, toujours est-il qu’il faut qu’on lui dise que le gant de toilette est démodé de nos jours et qu’en aucun cas, ça s’utilise comme couvre-chef.

 

On fera jouer les 3 d’abord parce que les 1 et les 4 sont annoncés en retard.

A peine le temps d’arriver et d’enfiler un jupon, notre barbouze se retrouve projeté sur le 5 contre Jérémy.

Brouillon au début, n’arrivant à trouver ni la longueur, ni la largeur, il se met à s’appliquer et réussi à s’imposer dans le second jeu. L’espoir est encore vain. Mais le brouillard retombe, plongeant le terrain dans une atmosphère saumâtre, le Nico ne trouvera pas l’entrée du tunnel et il se fait tout simplement lustrer dans les 2 jeux suivant.

Match des n°1, très belle passe d’arme entre Eric, notre n°2, adorateur d’objets vintage new wave et Laurent de B2S. Ce dernier à l’air très affûté et prends rapidement la direction des opérations, distillant de-ci de-là quelques pastèques, du jeu rapide et entier. Mais notre Eric, il est réglé un peu comme une 103 SP, la bougie d’allumage déconne, et si le mélange huile/essence n’est pas bien proportionné, il y a quelques ratés en sortie moteur. Mais une fois que le bouzin est à température, ça déroule et ça rase tout ce qui dépasse, façon tondeuse sur un green. Les cheveux blonds scintillant de Laurent en font l’amère expérience, et c’est en mode bouleazèd qu’il ressort du court, Eric lui claquant 3 jeux d’affilée sur le casque pour l’emporter 3/1 au final.

Match des n°2, ma pomme vs Hugo.

Frustrant au début, frustrant au milieu, frustré à la fin. Toujours derrière au score, j’avais les clés pourtant mais ces cons là ont changé la serrure. Je me demande si finalement ces séances du mercredi ne me font pas plus de mal que de bien. A cela, deux explications, soit les sparring sont nazes (ce qui offre une probabilité forte), soit on boit trop de bière (permettez-moi d’en douter…3 ou 4 c’est trop ?). Je finis comme une bouse dans le 4ième, définitivement lustré à mon tour.

Sergio est un travailleur, un boulimique de la tâche, il est en quête de rachat, il aimerait tant apporter sa pierre à l’édifice. Bon, force est de constater que pour l’instant, c’est plutôt au kikipaiesoncoup qu’il œuvre, mais qui sait demain ? et pourquoi pas dès ce soir ? Il est opposé à Benjamin de B2S, c’est l’occasion ou jamais. Il essaie tout, balaie le court de fond en comble, ramasse toutes les toiles d’araignée qui trainent, s’offre de belles opportunités de scoring et se prend à mener 2 jeux à 1. Mais Mister Hyde est dans la place, c’est tempête sous un crâne et ça entraîne des mauvais choix, des mauvaises anticipations, une mauvaise lecture, rien de bon pour résumer. Il ne dépassera pas 4 dans les 2 derniers jeux. Un lustrage en règle.

Faisons les comptes à mi-saison, Greg en est à 2, Nico à 2, Sergio à 1, 0 pour Eric et moi.

Non, non, je ne parle pas des victoires, je parle du kiki.

Pour ces fêtes de Noël, la consigne sera donc : blettes cuites à l’étouffée, céleri rave sans rémoulade, brocolis vapeur, fèves de Tonca et radis noir.

Des bises et des bonnes fêtes de fin d’année.

Philou

CR Center 2 – 2ème journée équipe R2 Hommes poule D à Bron

Ce samedi 18 novembre, 2e journée équipe R2 hommes (poule D) à Bron.

La moitié de l’équipe de Center du jour était renouvelée par rapport à la 1ere journée, avec les débuts cette année de Charles et Hervé, associés à Quentin et votre serviteur. Comme d’habitude, l’équipe n’a pas été difficile à sélectionner: les 4 qui jouent, c’est les 4 qui tiennent debout et sont dispos!

Première rencontre contre Annecy. 4 matchs très difficiles (Hervé, Charles et moi en cinq jeux serrés, seul Quentin a fait son malin en gagnant en 4 jeux), qui ont tous tourné de la même façon: victoire 4-0 pour nous. Une rencontre qu’on aurait pu tout aussi bien perdre, mais la chance nous a souri!

Deuxième rencontre contre les locaux (Bron). Hervé commence avec un défaite nette 3-0 contre un très solide numéro 4; je remets l’équipe dans le sens de la marche en profitant d’un adversaire diminué en fin de 2e match (victoire en 5 jeux); Charles alterne le bon et moins bon pour une défaite en 5 jeux; Quentin continue à faire son malin en battant très sèchement son dernier adversaire. 2 matchs partout, 8 jeux partout, sortons les calculettes: match nul gagnant pour nous de quelques points (« allez vas-y, tous les points comptent » – je ne croyais pas si bien dire!).

Une deuxième journée à l’image de la première: des matchs serrés, des adversaires sympas, et des bons moments passés sur le terrain et en dehors – pourvu que ça dure!

Franck.

CR[2] Match par équipe Center7 vs Gières1


10 mars 2023
Journée 9/10
G Squash 1 – Center 7

Compte-rendu
« Pas de va-et-vient en friend zone »

 
Un préambule en forme de remerciement adressé au rédacteur du dernier opus – opus  malicieusement intitulé CenterDorak 7. Quelle force évocatrice !  Goldorak quoi ! Celui qui traverse tout l’univers – merde c’est pas rien, ouais ouais ouais enfin non non non ce n’est pas rien l’univers, on ne sait pas où ça commence et encore moins où ça fini alors tu vois c’est pas trop un truc de fiotasse l’univers, bon alors soit dit en passant encore heureux qu’il le traverse à la vitesse de la lumière sinon on n’était pas rendu ! Mais surtout celui qui fait que tu boudes ta mère pendant des mois parce que ton rendez-vous chez le médecin tombe pile au même moment que le tant attendu Episode 53 – l’épisode de la mort de Véga (enfin d’après les on-dits vu que je ne l’ai pas vu). Et puis CenterDorak 7 – nous comparer à Goldorak, ça c’est encore plus fort. Cette comparaison est un coup de génie parce que pas besoin d’être bien malin pour comprendre que Goldorak – équipé comme une voiture qui vient de remporter le dernier concours de tuning de Gif-sur-Yvette – peut très très facilement écraser une poule – même si 6 équipes sont en son sein et parmi elles Gières  1. Nous on va pas nous la faire à la ‘popopop ici c’est friend zone’.
La petite introduction ci-avant permet de contextualiser le propos et de mettre en garde tous les échoués du web ; tous les utilisateurs du dimanche de la recherche google, tous les fanatiques du clic compulsif et hasardeux, toutes les âmes perdues en quête de chaleur numérique – en gros tous ceux qui – va savoir pourquoi – se retrouveraient sur le site acssquashcenter.org à lire des articles dans lesquels le kikipaisoncoup tient le haut du pavé, oui toi, toi qui ne comprends pas ce que tu lis, je te le dis comme à un vieil ami, il est encore temps de faire marche arrière – car ici qu’on se le dise une fois pour toutes on ne va pas nous la faire à la ‘popopop ici c’est friend zone’.
Mais l’heure n’est plus à la discussion à bâtons rompus sur la potentielle nuisance castratrice voire du possible ferment à la déréliction du recours à la friend zone en milieu adolescent mais bien à la rencontre de Squash qui doit donner corps (et âme) à ce compte-rendu. En digression je me plains à penser que Goldorak aura terminé la fin de sa traversée de l’univers avant que j’atteigne la fin de cette rédaction.
 
4- Arnaud CHAUVIERE – Philippe BOURGAULT
En 4, les statistiques de Philippe sont sans équivoque. Philippe c’est la win assurée, il explique le squash à ses adversaires avec comme pédagogie la preuve par l’exemple. Et si jamais le candidat est récalcitrant – au bout du bout, si besoin, il passe en force. Pas de popopop en…quelque sorte. C’est sur le papier un match sans coup férir. Et pourtant les premiers échanges sont loin d’être drôles pour notre ami Philippe. Il est dans une torpeur de fin de semaine, ses balles sont aussi courtes que ses précédentes nuits ; mais qui dit courtes ne dit pas nécessairement  blanches : certes saigné à blanc lors des 2 premiers jeux, Philippe retrouve des couleurs, la bête en lui reprend du poil ce qui a le don de faire ahaner Arnaud. La bagarre est rude, aucun des 2 joueurs ne veut plier …un 5ème jeu se dessine – tant d’abnégation dans la quête d’une victoire impose le respect et son pesant de raideurs musculaires pour les jours à venir. Philippe aime les statistiques sans équivoque mais plus que tout aime soumettre les autres à son amour des chiffres…il s’impose.
Victoire 3-2
 
1- Nicolas GAUDE – Serge VIGNELLO alias moi
Je pense avoir été diagnostiqué en insuffisance respiratoire assez tôt dans le match – passant d’une saturation de 95% en fin de 1er jeu à une saturation de 12% en fin de second jeu.  
Je me souviens, je me rappelle d’un 1er jeu perdu – en partie à cause de la peur de mal faire.
Je me souviens, je me rappelle d’un 2ème jeu victorieux à l’arrachée (jeu ô combien estimable dans le score final mais le kikipaiesoncoup n’a que faire d’un tel argument) amorçant une sévère descente.
Je me souviens, je me rappelle d’une 3ème manche en quasi mort cérébrale suite à une accélération du rythme du jeu – bien évidemment à l’initiative de Nicolas. Mes initiatives se résumaient à celles d’une poule étêtée (certainement un retour d’astéro-hâche de notre cher Goldorak) – courir et renvoyer la balle tant que faire se peut qu’à la fin…toute résistance se casse.
Je me souviens, je me rappelle d’une velléité d’intervention scabreuse de la part de mon capitaine à l’inter jeu dans le but de me ragaillardir, de me redonner l’envie de repartir au combat, de retrouver l’envie d’avoir envie. J’ai illico brandi la carte « popopop ici c’est la friend zone » de la jeune effarouchée et je le laissais en plan, la bouche grande ouverte à l’instar du cul de la poule d’où l’oeuf venait d’être expulsé.
Je me souviens d’une fin de match rapide, expéditive, et d’entendre derrière la vitre les jappements d’une horde de chiens assoiffés par le sang de la bête fraîchement abattue.
Défaite 1-3
 
2.    Arnaud (encore) DESPRES – Nicolas (encore) GUERINOT
Il est des rencontres à sens unique. L’un joue, l’autre regarde l’autre jouer. L’un domine outrageusement, l’autre subit avec des pieds qui aléatoirement se perdent ou se prennent dans un tapis imaginaire. L’un est concentré, l’autre peste en vain et sans fin. L’un est calme et précis, l’autre bouillonne et ne sait correctement apprécier la distance entre le mur et sa raquette pour finir par la fracasser sans autre forme de procès. Pour la faire courte, Arnaud n’est pas dans un bon jour et Nicolas dans un respect total du grand tout accompagne admirablement la volonté des forces de l’univers dans l’accomplissement de la destinée de son malheureux adversaire. Et dans les yeux de la mère d’Arnaud…et bien on ne voit rien, ou alors un peu de vide !
Victoire 3-0
 
3. Bastien DESHAYES – Philippe (l’autre) CHANG
Une victoire de Philippe donne la victoire, une défaite de Philippe et il faut s’en remettre au pouvoir et à la décision de la calculette… Philippe n’a pas beaucoup de matchs dans les jambes depuis son retour à la compétition et le réalignement de sa colonne vertébrale. Sa fébrilité, ses doutes lui coûtent le 1er jeu. S’ensuivent 2 jeux victorieux à la force de sa légendaire combativité – mais celle-ci a un coût, une dépense énergétique à la hauteur de la production annuelle d’un EPR de 2ème génération. Mais le combustible vient à manquer – le powerade bleu, puis blanc, puis rouge, n’y pourront rien. Loïc – encore frustré et courroucé de la précédente carte Friend zone utilisée à son endroit – ne tente rien.
Et puis, et puis c’est jour d’anniversaire pour Bastien – il veut son cadeau : la peau de notre Philou ne serait il pas le plus des cadeaux en cette soirée du 10 mars ?
Défaite 3-2
 
 
Tentative un peu bâclée d’achèvement d’un compte-rendu inachevé suite à la parution du CR de Nico :
C’est le nul gagnant !!! Ahahahah (rire sardonique), avec CenterDorak7 pas de popopop dans la friend zone et soyez en assuré la galaxie n’a pas fini de tremblerrrRRRR!

 

Serge

CR[1] Match par équipe Center7 vs Gières1

CR du 10/03/2023: Gières1/VS/C7
 
« Ame, ma chère âme, ne vois-tu rien venir? » Et la chère âme répondait: « Je ne vois rien que C7 qui guerroie, et leurs adversaires qui ploient. »
« Et âme, ma douce âme, ne peux-tu rien ouïr? » Et la douce âme répondait encore: « Je n’entends que C7 qui aboie, et Gières1 qui s’apitoie. »
« Mais âme, ma tendre âme, ne perçois-tu pas des êtres jouir? » Et la tendre âme répondait à nouveau: « Je ne perçois que l’esprit de C7 qui dans les tournées se noie, et qui dans les grivoiseries se déploie. »
« Alors âme, ma bonne âme, ne ressens-tu pas l’envie d’écrire? » Et la bonne âme répondait pour la cinquième fois cette saison: « OK, je m’y colle car je suis pas sûr que les autres aient les bases! ».
 
Car la rédaction d’un compte-rendu nécessite d’être précis dans le choix des mots, rigoureux dans les structures grammaticales, persuasif également en adoptant le timbre de voix adéquat, afin de créer l’osmose argumentative irrévocable, LE discours majeur d’une existence, celui qui éveillera les consciences de la masse populaire pour l’éternité… un peu comme JC lors de son dernier apéro ou encore ce doux son de l’ado tout juste pubère mais déjà rationnel, réclamant à son lever du lit vers 11H30 un dimanche, une nouvelle boite de Miel Pops pour son gosier car dans celle déjà ouverte par Noémie, le jeu en plastique n’y est plus. Son discours adressé à la plèbe parentale doit alors être sans équivoque afin de remettre en cause cette infamie barbare: « Noémie, c’est une salope! » comprenez une « pas gentille » mais oups, il semble que je m’égare. Vu la qualité de nos lecteurs, nous devons rester simple; en somme, le coaching est une science, et les membres de C7 en sont ses experts. Basique.
 
Phil Bourgault débute contre Arnaud C. Mauvais choix, jeu inefficace plein centre, regard noir, mené 2 jeux à rien, veines gonflées. Bref tout le body language du mec qu’il faut laisser tranquille, au moins un peu. Et ben non pas à C7, pour une rencontre à 4, on est 6 à lui brailler dessus qu’il doit « jouer plus long tout en attaquant plus court et être précis là où il le souhaite ». Bizarrement efficace, il l’emporte 3/2.
 
Sergio enchaine contre Nico Gaude. Trois décennies d’écart, un niveau intrinsèque inégal, un esprit et un sexe encore au soleil et en vacances, une défaite annoncée. Bref tout est réuni pour voir Gières égaliser à 1 partout mais là encore C7 a savamment calculé. L’objectif est alors précisé : « juste prendre un jeu car de toute façon tu vas perdre » et c’est sans aucun doute grâce à cet optimisme béat que Sergio prend le deuxième 14/12 en ralentissant les échanges. Il perd 1/3. 
 
Nico Guérinot retrouve Arnaud Desprès. De l’inconstance régulière contre un double mur tranchant, une tôle et des bois éprouvés, un cordage explosé et de l’énervement … mais pour le local. A 50/50 le message de C7 est épuré, « moche, foireux, à chier, on s’en fout, t’as juste à gagner et l’exploser ». Voilà qui clarifie les attentes, Nico gagne sèchement 3/0.
 
Philou conclut contre le grand Bastien. Un Goldorak rouillé, en panne d’épisodes cette saison, éreinté par l’usure de ses ultimes galopins de fin de soirée, ceux qui font mal à la conscience. Mené 1 jeu à 0, seule l’arme du chantage peut nous le requinquer. « Tu vois Philou, si tu prends les deux prochains jeux, tu pourras te délecter d’un double galo car c’est le Sergio qui raquera  » ou comment motiver ses troupes par l’argument de la dignité. Il se reprend et ne s’incline que 2/3.
 
Victoire 2/2 aux jeux et pour le Kikipaiesoncoup, Sergio qui rince.
Bref, la communication chez C7, c’est simple, basique. Mais vous avez les bases?
 
Nico

CR Match par équipe Center7 vs Annecy4

CENTERDORAK 7

 

Il traverse tout l’univers

Aussi vite que la lumière

Qui est-il? D’où vient-il?

Formidable robot

Des temps nouveaux

 

Il jaillit du fond de la mer

Il bondit jusqu’à Jupiter

Qui est-il? D’où vient-il?

Ce terrible géant

Des nouveaux temps

 

Il arrive du fond du temps

Comme un soleil éblouissant

Qui est-il? D’où vient-il?

Ce merveilleux génie

De l’infini

 

Il est né d’une galaxie

Aux frontières d’une autre vie

Qui est-il? D’où vient-il?

L’invincible robot

Des temps nouveaux

(*)

 

Amis poètes, bonjour. Bien évidemment, les plus vieux auront reconnu ce classique, cet hymne, cette ode à la vie.

Il est fort à parier que les plus jeunes, eux, n’y capteront aucune référence familière…j’entends déjà les jérémiades me parvenir « mais c’est quoi, mais c’est qui ??? ».

Prenons le cas du jeune Greg par exemple, éphèbe de son état, je claquais déjà de la parallèle alors qu’il était encore dans les bras de papa qui lui tapotait gentiment les fesses à la recherche du Rôrô libérateur.

Quant au jeune Seb, j’atteignais déjà le classement mirobolant de 517ième français au classement F.F.S alors que lui se secouait secrètement et vigoureusement la nouille dans sa chambre devant la page culottes du magazine La Redoute subrepticement emprunté à sa maman, tout en ayant pris auparavant la précaution de mettre le panneau DO NOT ENTER sur la porte d’entrée.

Je me laisse ainsi le droit se supputer que la fabuleuse histoire de Goldorak ne leur évoque rien…ou peu. MAIS il n’est jamais trop tard.

(*) merdum, j’espère qu’on aura pas de problèmes de droits d’auteur avec Dorothée 

 

C’est soir de R2, c’est avec grand plaisir que nous accueillons nos amis d’Annecy Squash 4. Captain Lolo et Yo sont là pour donner de la voix et pousser à la consomation.

 

Hastérohache

J’essuie les plâtres en 4. Mon premier match de la saison, contre-temps du à un dos en forme de virgule, voir même de C cédille. Les médisants osent même me comparer à Guillaume Bats…les médisants !

Peu rassuré sur mon état de forme et de jeu, je me lance quand même sur le parquet, contre un autre Philou.

3/0, 17 minutes, 15 points contre (11/4, 11/6, 11/5). Oui on peut dire que ça s’est plutôt bien passé.

 

Hélicopunch

Eric en 2. Monsieur frime avec son nouveau survet. On a même cru qu’il allait jouer avec mais non, après la chauffe, il plie méticuleusement le pantalon puis la veste, pose l’ensemble délicatement sur la table, non sans bien sûr un petit geste de la main gauche lissant gentiment le tout histoire de dire « C’EST A MOI CA ! ». Oui Eric, on a bien compris et on te promet, on n’y touchera pas à ton costume. Eric remonte ses chaussettes et se rue au combat contre Cédric.

3/0, 16 minutes, 15 points contre (11/1, 11/9, 11/5). Oui on confirme, ça se passe même très bien.

 

Cornofulgure

Sergio en 1. Il a surement dû mettre un réveil pour le match. Look à la Vignellebarre, barbe de 3 jours, jogging tâché, yeux collés, on se croirait dans un « Lunettes Noires » chez Ardison. Mais il a toujours le sourire Sergio et il nous gratifie de son style félin pour facilement l’emporter sur Olivier.

3/0, 14 minutes, 16 points contre (11/8, 11/2, 11/6)…ah ? un début d’issue ? Là, on est sûr, ça se passe magnifiquement bien.

 

Fulguropoint

Nico en 4, le barbu rafraîchit, enfin…bien défraichit depuis. Il s’est laissé aller le cochon, encore un petit effort et on pourra le confondre avec Chabal. Mais ce n’est pas que pour le côté esthétique qu’il cultive ce look, il y aussi derrière un souci de préservation de l’environnement. Force est de constater qu’il y a également un réflexe de survie, puisque ça fait aussi office de garde-manger, on a pu le constater plus tard dans la soirée puisque c’était Chili Con Carne au menu, il en avait plein la barbe le saligot !! va savoir ce qu’il en fait, si ça se trouve il le récupère pour nourrir sa famille. Il joue Guillaume.

3/0, merde on sait pas combien de minutes, 16 points contre (11/5, 11/4, 11/7)

 

Le règlement ne prévoit pas cette cocasse situation. On aurait pu imaginer la faire au temps, mais le marking time n’a pas fonctionné sur le dernier match, et de toute façon le règlement ne prévoit pas cette cocasse situation.

Verdict fait à l’unanimité des voix, ce sera 2 tournées pour le kikipaiesoncoup, une pour Nico, une pour Sergio. Et paf.

 

C7 est seconde de sa poule, à 2 points derrières Sallanches et 1 point devant Ugine.

Prochain match au break sportif contre Gières le 10 mars prochain.

 

Compte-Rendu : Center7 vs Ugine

Ucompte-quoi ???

 

Je vais vous conter une histoire qui prend racine il y a presque 2 millénaires de cela… ou 2 décennies. C’était un temps ou de jeunes et beaux gladiateurs décidèrent de risquer leurs vies pour leur équipe. Ils commencèrent tranquillement à titiller la compétition en départementale dans une équipe nommée Time 1. Non qu’ils étaient les meilleurs, mais parce qu’il n’y avait qu’une seule équipe.

Ils la firent monter en régionale, recrutèrent des aussi jeunes qu’eux, et quelques plus jeunes, et menèrent fièrement leur équipe, bientôt accompagnée d’autres équipes, tant ils étaient inspirants.

En ces temps glorieux, naquit une forme de religion pour ces guerriers. Non pas celle du kikipaisoncoup qui était déjà appliquée depuis fort longtemps, mais celle du C.R. 

Un C.R. n’était pas alors un cercle rond, un circuit rautomobile, ou un con renommé, bien qu’il y en eu… Mais un compte-rendu. Non seulement ces soldats étaient fiers d’être sélectionnés par leur capitaine pour représenter l’équipe le soir venu, mais ils étaient également fiers, d’être choisi ou même de se désigner pour rédiger le compte-rendu qui servait non seulement à informer les non-sélectionnés du résultat de la rencontre, Mais surtout des à-côtés non moins intéressants.

Certes, ils ne furent qu’une poignée à s’être adonnés à cet exercice tout au long de ces années folles, mais pour quel résultat ! Nous revivions alors nos combats acharnés, tels Le petit Prince contre Zarak en leurs temps glorieux, 

(Et oui, j’ose !)

nous réécoutions la vie de Martine, icône hétéro de la vieillesse décadente de Beauvais, nous conter ses envies, ses craintes, ses angoisses, nous attisions la colère de serveuses amoureuses de body-builders, nous revivions toute la philosophie étalée sans grand savoir de chacun des joueurs, nous ressentions les cris et encouragements spirituels qui avaient été vociférés, nous étions là ! 

Nous roulions jusqu’à des clubs et équipes aujourd’hui disparus. La Roche/Foron, City Green, Bourgoin Jallieu, TSV, nous jouions, nous gagnions, nous perdions, nous mangeaillions, nous buvions, … et ces compte-rendus nous faisait le revivre ces moments de joie.

 

Puis, nous avons rejoint Center et sommes devenus C7, avons intégré de nouveaux joueurs, en avons perdu d’autres, mais nous continuons à faire comme avant. Nous n’écoutons plus Martine qui doit être bien défraichie maintenant, Zarak nous a fait un presque procès, mais nous jouons, perdons, gagnons, racontons toujours autant de conneries, en ayant oublié que nous avons fêté les 40 puis les 50 ans de certains, oublié que les blessures ont eu raison d’autres, oublié que nous prenions plaisir à écrire et à lire ces comptes-rendus. Nous avons aussi découvert que 8 bières ça commence à faire beaucoup et qu’un galopin pour finir la soirée a remplacé le dernier verre chez certains, non pas par résolution, mais parce qu’une bouteille d’un litre dans la voiture n’est plus suffisamment grande pour tenir un voyage de 10 kilomètres !

Nous avons aussi découvert que plus personne n’est fier de vouloir rédiger un compte-rendu et ça, il va falloir que ça change, parce que ça c’est notre deuxième marque de fabrique ! Alors je m’y colle aujourd’hui alors que je n’étais que spectateur silencieux, mais que ça ne se reproduise pas ! Ah, tant que j’y suis, il y avait un match vendredi. On recevait UGINE, 3ème de la poule à 2 points de nous. L’équipe, remaniée au dernier moment était composée d’Eric, Greg, Nico et Phil. Sur place Yo et. Philou avant poussé la balle pendant une heure pour voir s’ils étaient encore apte à jouer. Flo m’a rejoint pour supporter l’équipe avant qu’on ne découvre que Serge traînait dans le coin aussi… Presque au complet donc… Mais pas un volontaire pour le C.R.

 

Eric, à son habitude est entré stressé sur le court face à Boaventura. Mais à 7-7 dans le premier il a fini par comprendre qu’il devant prendre le dessus. Après la prise du premier jeu, un coaching de dingue de tout un tas de vieux qui essaient de lui dire comment jouer, il remporte son match 3-0 (11-7 / 11-4 / 11-3),

 

Phil se positionne face à Dimitri, ou plutôt face au poignet de Dimitri. Le temps de commander une bière qu’il faut déjà le coacher après la perte du premier jeu… Pas d’inquiétude, il faut juste qu’il se réveille, dit-il en s’assénant lui-même quelques claques. Chose surprenante, c’était donc vrai, il fallait juste qu’il se réveille pour l’emporter en 3 (6-11 / 11-3 / 11-6 / 12-10),

Greg et Nico, attentifs et inquiets de leurs jeux, me glissent alors à l’oreille un gentil « Chier, Greg a perdu un jeu ». 

 

Greg, entre à son tour, fier de ses 100% de victoires. Son déplacement chaloupé à la Mister Bean ne suffit pas à surprendre Max, son adversaire du soir qui lui ravit le 1er jeu. Le coaching se remet en place et, magie du sport, le Greg s’impose et remporte les 3 suivants (4-11 / 11-9 / 11-5 / 11-8),

 

Nico, fier de ses 3 défaites en 4 matchs et de son jeu léché à l’entrainement n’a aucun doute quand il entre face à Renaud. Surtout depuis qu’on gagne 3-0. Et c’est avec classe, ou pas, qu’il enchaine les tie-breaks pour l’emporter lui aussi 3-1 (12-10 / 7-11 / 14-12 / 12-10).

 

Grâce à tous ces points perdus il paiera son kikipaisoncoup, mais pas à toute l’équipe qui elle, avait déjà 2 verres à finir et a dû passer à table avant le rinçage du Nico… C’est donc à une équipe réduite, en digestif, qu’il a payé sa bière aux survivants, et son galopin au Philou…

Les héros du soir !

 

Kap’ Loïc